OceanX Sharkmaster V – Test et avis

Les plongeuses sont des montres très appréciées et populaires, d’autant plus quand elles ont ce niveau de qualité…

Vous le savez, chez La Petite Trotteuse, on adore les montres. On les aime de tous les genres : originales, décalées, complexes, minimalistes, épurées… Et on aime aussi, de temps en temps, un bon classique.

C’est ce que nous vous proposons de découvrir ici avec la OceanX Sharkmaster V. C’est une montre qui nous a été fournie par le site montre-automatique.com auquel nous avons toute confiance, et que nous remercions.

Comme toujours, nous serons objectif à propos de cette tocante. Nous n’avons aucun intérêt à vous dire du bien d’un produit auquel nous ne croyons pas.

J’étais un peu sceptique avant de recevoir la montre, puisque “ce genre” de marque sait se faire remarquer sur bien des forums et groupes, avec des critiques assez cinglantes. Et personnellement, je préfère les montres un peu décalées… Mais j’admet sans aucun souci que j’ai été bluffé. Et c’est désormais une des montres que je porte le plus souvent.

La marque

OceanX est une marque qui propose des montres plutôt classiques, typées plongeuses.

On ne peut nier une certaine “inspiration” envers des modèles plus emblématiques, notamment avec la Submariner de Rolex. Néanmoins, les montres OceanX ont leur identité, leur originalité, et sont proposées à des tarifs abordables, allant de 369€ à 449€.

C’est une marque qui a plutôt bonne réputation, et que l’on commence à trouver assez facilement.

Le nom vient de la contraction de “Ocean” et de “eXplorer” qui indique clairement le thème prédominant des modèles commercialisés. Une batterie de tests est effectuée sur chaque montre à sa sortie d’usine, afin d’en garantir la qualité.

En bref : OceanX Sharkmaster V
Boitier (diamètre) 42mm
Boitier (épaisseur) 15mm
Boitier (matière) Acier inoxydable 316L
Mouvement Automatique Seiko NH35
Verre Saphir
Etanchéité 50ATM (500m)
Bracelet Acier inoxydable
Entrecorne 21mm
Cadran Noir et rouge
Luminescence Indexes et aiguilles
Complication(s)
Prix 399€

La montre

Le modèle que j’ai choisi s’appelle la Sharkmaster V. C’est une version “originale” de la Sharkmaster, qui est connue pour être une bonne toolwatch.

Pour rappel : une toolwatch est une montre pensée (et adaptée) pour être portée tous les jours, et résister à tous les usages du quotidien. Elle doit aussi être lisible, et s’adapter à toutes les tenues.

Cette version de la Sharkmaster est alimentée par un mouvement automatique, mesure 42mm de diamètre, et est vendue à 399€.

Le boitier

Cette montre dispose d’un boitier aux dimensions plutôt classiques/imposantes, avec un diamètre de 42mm et une épaisseur de 15mm.

Son revêtement est une alternance de brossage (sur le dessus et dessous) et poli (sur les flancs). Les finitions sont excellentes, tant au niveau des ajustements que des détails.

La couronne de réglage vissée est placée à 3h et est protégée par une petite extrusion de l’acier. Elle est décorée du logo OceanX et se manipule très facilement.

Sur la face avant se trouve la lunette unidirectionnelle à 120 clics, soit deux clics par minute. Son design est soigné, avec une teinte grise anthracite, des graduations blanches et un repère de 12h en triangle rouge.

Cette face avant est fermée par un verre saphir plat épais, traité anti-reflet. Celui-ci laisse entrer beaucoup de lumière, et offre une teinte bleutée très agréable.

L’étanchéité de la montre est de 500m, ce qui est amplement suffisant pour pratiquer la plongée sous marine “de loisir”. Si vous êtes professionnel, il faut se diriger vers des modèles réellement taillés pour cela.
Cette étanchéité est permise par la couronne vissée et une valve à hélium placée à 9h. Cette valve va se déclencher à une certaine profondeur pour permettre au boitier de ne pas subir la pression de l’eau.

Le dessous de la montre est plein, et décoré du logo OceanX au centre, ainsi que des inscriptions habituelles (étanchéité, matière, mouvement et référence).

On trouve à l’intérieur un mouvement Seiko, le célèbre calibre NH35, qui est une référence de résistance et de précision. Il offre 40 heures de réserve de marche, et dispose de 24 rubis. Il dispose d’un stop-seconde, qui permet un réglage précis de l’heure.

Le cadran

Forte d’un boitier taillé pour le quotidien et d’une étanchéité de 500m, la montre dispose aussi d’un cadran savamment pensé.

Celui-ci est plutôt épuré, et reprend les codes très connus des montres de plongée.

On trouve notamment des indexes en pastilles très imposants à chaque heure, sauf à 12h, 3h, 6h et 9h où ils prennent la forme d’un petit triangle isocèle.

Ces indexes sont décorés d’une teinte beige, qui donne un petit côté vintage à la montre.

Le fond noir permet un excellent contraste et une lecture instantanée, d’autant plus que les aiguilles sont bien dessinées. La trotteuse prend la forme d’un éclair, comme sur la Rolex Milgauss. Sa pointe est rouge, tout comme le rappel de la référence de la montre qui est placé à 6h.

Chaque élément nécessaire à la lecture de l’heure est luminescent avec un traitement SuperLuminova redoutablement efficace.

Le bracelet

Vous le savez, j’en parle souvent : de base, je ne suis pas fan des bracelets en métal.

Non seulement parce que le style qu’ils apportent ne me plait pas (enfin ça, ça a changé), et surtout parce qu’à mon poignet velu, ce n’est pas toujours un plaisir.

J’ai eu l’occasion de tester pas mal de bracelets en métal, notamment celui de la Spinnaker Boettger, ou encore celui de la Yema LED (sans oublier le très réussi de la Navygraf).

J’ai compris qu’un bracelet en métal peut me convaincre, de par son confort, sa qualité et son look. Et ici, avec cette Sharkmaster, le bracelet est bluffant, voire parfait.

C’est un bracelet aux mailles larges, que l’on appelle aussi “Oyster” chez Rolex. Ce genre de bracelet donne un aspect plutôt massif et solide, que j’apprécie pas mal.

Sa qualité est impressionnante, tant au niveau des ajustements que de son traitement brossé. Pour retirer un maillon il faut simplement un petit tournevis plat, et ça, c’est top. Pour les bracelets plus ordinaires, il faut des outils particuliers, ou se rendre chez son horloger.

La fermeture de celui-ci se fait avec une boucle déployante, et il dispose d’un réglage fin qui permet un ajustement précis au poignet. Un petit levier gravé du logo OceanX permet de le verrouiller et de bien maintenir la montre au poignet.

C’est la première fois qu’un bracelet en métal ne me gêne pas du tout. Sa construction permet d’éviter une épilation non désirée.

La répartition du poids est aussi excellente.

Le packaging

OceanX livre sa Sharkmaster dans une boite compacte et élégante.

Cette boite est en bois foncé, et fermée par une couche de cuir bleu marine. La fermeture s’assure par deux petites billes de métal qui s’emboitent dans le cuir.

On trouve à l’intérieur la montre, bien protégée, et la notice d’utilisation.

C’est donc un packaging plutôt minimaliste, mais très efficace.

Conclusion

OceanX est une marque qui fait beaucoup parler. Souvent critiquée pour rappeler (un peu trop) les modèles populaires de Rolex, elle est aussi très appréciée pour sa qualité et les montres variées qu’elle propose.

Cette Sharkmaster V est pour moi une excellente référence. C’est une montre agréable à porter, à regarder, ses finitions sont superbes et sa lisibilité est parfaite.

C’est évidemment un modèle classique, mais qui dispose de petites touches d’originalité, comme l’aiguille en éclair et les détails rouge. Elle se révèle agréable à porter, et est, pour le prix, un excellent choix si vous cherchez une plongeuse simple et robuste.

Récapitulatif de la OceanX Sharkmaster V
Les plus
  • Qualité d’assemblage
  • Confort
  • Lisibilité
  • Prix
  • Etanchéité / fiche technique

 

Les moins
  • Largeur de bracelet de 21mm qui n’est pas la plus commune
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1 comment
  1. Je me suis acheté une Ocean X et je suis totalement conquis(sharkmaster sms 1015 avec un magnifique fond bleu).
    A un point tel que je ne porte même plus une Hamilton Khaki automatique que l’on m’a offerte.
    Et comme cette marque est confidentielle ce n’est pas plus mal, on en voit peu.

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