Vous l’avez compris, Briston et La Petite Trotteuse, c’est un amour de longue date. Depuis le début en fait !
L’un des premiers tests que j’ai fait était celui de la Briston Clubmaster Sport, et j’ai toujours beaucoup de plaisir à la porter. C’est une excellente montre, son design est très réussi, et elle est vraiment très agréable à porter.
Quand je l’ai publié, le 3 Mai 2016, j’ai eu quelques commentaires de personnes qui regrettaient l’absence d’une version automatique. A l’époque j’avais du mal à comprendre, puisqu’après tout, c’est une montre à quartz, mais quel est le problème ?
En fait, il n’y a pas de problème ! C’est simplement que Briston ne s’adressait pas à un public amateur d’horlogerie, mais plutôt en recherche d’accessoires de mode qui donnent l’heure.
Après 5 ans d’existence, Briston s’attaque à un public en grande demande, en lançant cette nouvelle mouture, la Diver Automatic.
La marque
Je vais faire très court puisque ce n’est pas la première fois que je parle de Briston, donc si vous voulez plus d’infos, rendez-vous ici.
La marque Briston est lancée en 2012 par Brice Jaunet, un entrepreneur dans l’âme à l’expérience très riche. L’idée est de proposer une montre originale, décalée, et très “british”.
Briston a connu un joli succès avec sa collection Clubmaster déclinée en plusieurs versions. La Sport, Classic, puis la Vintage et la Chic.
Le tout nouveau modèle Diver Automatic voit le jour en 2017, pour pouvoir répondre aux nombreuses demandes que la marque a dû recevoir.
La montre
Pour faire très simple, la Briston Clubmaster Diver Automatic (c’est long comme nom non ?) se place en douceur dans la collection Clubmaster. Elle dispose du même boitier que les autres modèles de la marque, et d’un design sensiblement identique.
Dommage ? Non, je ne crois pas. Le talent de Briston est d’avoir mis au point un design qui soit à la fois remarquable et passe-partout. Pourquoi la marque n’utiliserait pas la recette qui a fait son succès ?
Cette Briston Clubmaster Diver Automatic (oui, c’est long, on va l’appeler la “Briston Diver”) est donc une montre automatique, plutôt pour homme, vendue entre 480 et 520€.
Ce prix peut paraître un peu élevé (et il l’est un peu), mais au vue de la qualité de l’ensemble et du design de cette montre, je ne pense pas qu’il soit démesuré.
Avec son boitier carré “coussin”, son bracelet NATO et son mécanisme automatique Seiko, cette Briston s’inscrit dans une catégorie déjà bien fournie, celle des montres automatiques à prix accessibles.
Sa dénomination Diver lui vient du fait de son étanchéité très conséquente (20ATM) et de sa lunette rotative, mais ça, on y revient ensuite.
Son boitier
La Briston Diver reprend le boitier déjà connu des modèles Clubmaster, une forme originale en “coussin”, qui ne court pas les rues.
Alors que l’on est habitué à des montres rondes, Briston se lance un défi, celui de ne pas utiliser une forme commune. Et c’est très réussi, puisque c’est ce qui a fait le succès de la marque, entre autres.
Le boitier de cette Diver est légèrement plus épais, mouvement automatique oblige ! Il conserve néanmoins des proportions correctes, avec ses 42mm de diamètre pour 14,6mm d’épaisseur.
Ce sont des dimensions plutôt conséquentes pour certains, et dans ce cas, je vous renvoie vers le modèle Chic.
Ce boitier est, au choix, en acétate, ou en acier brossé ou poli. J’ai choisi pour ce test les versions “Acier poli” et “Acétate”, qui sont celles que je préfère, tout simplement.
Ces deux matières sont intéressantes, et se complètent bien. Difficile d’avoir une préférence pour l’un ou l’autre, puisqu’elles ne seront pas utilisées dans les mêmes conditions. La version acier poli sera adaptée pour une tenue habillée, et la acétate sera parfaite avec une tenue plus cool.
C’est à vous d’en juger !
Les deux couronnes de réglage placées à 2 et 4h sont l’originalité de cette Diver. Elles s’utilisent facilement : celle du haut pour faire tourner la lunette, et celle du bas pour régler date et heure.
Les assemblages sont, comme toujours, excellents, et le ressenti au poignet est vraiment parfait.
Dommage que l’arrière ne soit pas ouvert pour entrevoir le mouvement, mais avec le bracelet NATO l’intérêt est limité !
Son cadran
Briston ne joue pas l’originalité avec ses cadrans, et ne le fait toujours pas avec cette nouvelle Diver Automatic. Mais est-ce qu’on peut vraiment leur reprocher ?
On a déjà vu des cadrans trop originaux, tellement qu’il en devenait difficile de lire l’heure. Ce que j’attends personnellement d’un cadran c’est :
- Qu’il soit lisible
- Qu’il soit très lisible
- Qu’il soit précis
- Qu’il soit joli
On peut aussi demander une luminescence, une couleur particulière, ou d’autre fonctionnalités… Mais pour moi ce sont des ajouts qui ne sont pas nécessaires pour acheter une montre.
Briston a utilisé pour sa Diver un cadran épuré, et très lisible.
Les indexes à chaque heure sont suffisamment épais pour être vus, les aiguilles sont bien différenciées, et le dateur lisible. La marque a choisi, pour changer des lunettes classiques, d’utiliser une lunette rotative à l’intérieur du cadran.
Cet ajout se voit sur la partie la plus en périphérie du cadran, et s’intègre vraiment bien. Cette lunette graduée est décorée d’un liseré rouge pour marquer les 15 dernières minutes de mesure.
La rotation s’opère en tournant la couronne du haut, qui peut d’ailleurs tourner dans les deux sens. Pratique !
Un petit dateur est présent à 3h, les infos de base des montres automatiques sont à 6h, et on trouve le logo Briston à 12h.
C’est un cadran très réussi, tant par sa lisibilité que par son design, et aussi par ses couleurs. Sur ma version acétate, le cadran est bleu foncé. Ce bleu est très joli et légèrement changeant à la lumière.
Son bracelet
Briston mise tout sur les NATO. Vous ne trouverez sur leur site que des bracelets NATO. C’est un choix culotté mais pas idiot, puisque ce genre de bracelet est très facilement interchangeable ! De quoi l’adapter à vos envies.
La version nylon bleu est tout à fait ordinaire, elle reprend les codes déjà bien connus des NATO.
La version cuir, quant à elle, est vraiment très réussie. Le cuir utilisé est d’une qualité remarquable, et le grain un poil vintage parfait le tout pour avoir un résultat très réussi.
Le fait qu’il soit en une seule partie est le seul bémol pour cette version cuir. En effet, la montre glisse dessus (au début, ensuite avec la déformation du bracelet, on oublie ce problème) et donne l’impression qu’elle pourrait choir de votre poignet… Pas rassurant !
Toujours est-il que les deux versions sont confortables, et que la version cuir est vraiment réussie. Elle vaut les 40€ supplémentaires qu’il faudra débourser pour se le procurer.
Le gros point positif de Briston, c’est d’avoir conservé des pompes d’attaches classiques pour ses NATO. Vous pourrez ainsi équiper la montre d’un bracelet “normal”, et vous séparer du NATO fourni.
Son mouvement
Pour son modèle automatique, Briston a fait le choix de la fiabilité et de la robustesse, en choisissant Seiko comme fournisseur.
Le calibre NH35A est déjà bien connu, il équipe plusieurs montres dans cette gamme de prix, puisqu’il est un excellent mouvement à prix très correct.
Ce calibre est capable d’être remonté dans les deux sens par le mouvement de la masse oscillante. C’est un avantage quand vous ne portez pas la montre tous les jours. Les mouvements de votre poignet la lanceront vers une quarantaine d’heures de marche, et un affichage précis.
Sa fréquence à 21’600 alternances / heure lui permet d’être précis et d’être dans la norme des mouvements automatiques “de base”.
Que dire de plus sur ce mouvement ? Il est capable d’afficher l’heure, les minutes et les secondes, ainsi que la date.
Son packaging
C’est le 4ème test de Briston que je vous propose, et c’est la 4ème fois que je vois cette boite, blanche, décorée des liserés tricolores.
Pour les modèles Sport, Vintage, et Chic, je trouvais la boite plutôt adaptée. Les prix se situant entre 150€ et 300€, on se dit qu’une boite toute bête fait l’affaire.
Mais, quand on atteint 500€, on attend autre chose… La boite cartonnée fait son job, elle protège bien la montre, mais quand on débourse une somme pareille, je pense qu’on s’attend à être ébloui dès l’ouverture du colis.
Ce n’est pas très grave en soit, puisqu’il vaut mieux que la montre soit de bonne qualité, plutôt que le packaging.
Mais, honnêtement, je pense qu’un petit effort (au moins pour ce modèle) aurait été très apprécié.
N’empêche que la boite fait bien son travail, elle protège la montre pour le transport, et est plutôt qualitative, bien que pas assez haut de gamme.
Conclusion
Comme toujours chez Briston, on est très agréablement surpris. Cette nouvelle Clubmaster Diver Automatic est réussie.
Elle reprend, à raison, le design qui a fait son succès. Le boitier coussin, le bracelet NATO, et un cadran épuré. Le tout avec une touche chic british, et une qualité de fabrication qui fait des jaloux.
Dommage que le packaging n’ait pas un peu évolué, surtout à cette gamme de prix. On retiendra plutôt la qualité de la montre, que celle de son emballage.
Conclusion ? Briston ajoute un modèle très attendu à sa collection, qui se voit désormais pourvue d’une version mécanique. C’est très bien joué, et vous serez certainement nombreux à l’adorer.
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Les plus | Les moins |
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BOITIER |
Taille : 42mm. Epaisseur : 14,6mm. Matière : acier 316L / acétate de cellulose. Verre : minéral durci K1. Etanchéité : 20ATM. |
CADRAN |
Couleur du cadran : bleu foncé / noir. Affichage : analogique. Complication : date. |
BRACELET |
Matière du bracelet : nylon / cuir. Largeur du bracelet : 20mm. Type : NATO. Couleur du bracelet : cuir vieilli / bleu marine. |
MOUVEMENT |
Type de mouvement : automatique. Marque : Seiko NH35A. [simple_tooltip content=’Si la montre ne fait aucun bruit audible, elle passe le test !’]Test du chevet : OK[/simple_tooltip] |