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Test : Sternglas Junis

19 novembre 2018

6 minute read

Lorsque nous avons découvert le constructeur allemand Sternglas, nous avons été rapidement pris d’un coup de foudre. Stéphanie (mon épouse et super-assistante de test) a beaucoup apprécié la Naos, une montre minimaliste à l’esprit scandinave, mais avec la bonne réputation de la qualité allemande.

Malheureusement, pour elle, elle était un peu trop grande, et surtout “pas assez féminine”.

Du coup, pour ce nouveau test, Sternglas nous a fourni son nouveau modèle, la Junis.

Et là, c’est Stéphanie qui est conquise !

Une jolie montre vendue à 179€, et taillée pour les poignets féminins. Mesdames qui me demandez souvent des tests de montres féminines, en voici un !

La vidéo arrive sous peu !

La marque

Sternglas est une jeune marque Allemande, qui a vu le jour grâce à une campagne Kickstarter efficace et réussie, en 2016.

Le succès des deux premières gammes a permis à la marque d’évoluer, en développant un nouveau site web par exemple, mais aussi en lançant de nouvelles collections, comme cette Junis.

L’image renvoyée par la marque à travers leur site et réseaux sociaux est très soignée, avec un aspect haut de gamme, minimaliste et contemporain.

Leurs photos sont vraiment qualitatives, lumineuses et la composition est bien esthétique. Pas étonnant, puisque Sternglas prend grand soin des partages faits par leur service communication, et aussi par leurs influencers, dont je fais partie ici.

La montre

Logiquement, vous l’avez remarqué : cette Junis est une montre minimaliste pour femme.

Simplement parce que son boitier est plutôt compact. Niveau couleurs, je n’aime pas dire que cette montre est plus féminine puisque des montres “mixtes” ont des coloris similaires.

Niveau caractéristiques, c’est une fiche technique très actuelle, avec un boitier en acier 316L, un verre saphir, et un joli bracelet cuir.

Elle est vendue à 179€, un prix plutôt honnête vu la qualité globale de la montre.

Le boitier

Ce qui saute aux yeux avec ce boitier, c’est sa finesse. Avec seulement 6mm, il est clair que cette montre est fine, légère, mais conserve un poids suffisant pour ne pas avoir l’aspect “cheap” qu’aurait eu une montre trop légère.

Son diamètre de 34mm la rend tout à fait acceptable pour un poignet fin, mais trop petite pour un poignet “large”.

Avec son revêtement entièrement brossé, cette Junis sait se faire discrète, avec peu de reflets de lumière.

Sa forme cylindrique est soignée, et son aspect “brut” s’apprécie facilement. En effet, ses côtés sont parfaitement droits, pas question d’avoir un aspect galbé ou arrondi ici. C’est même un peu déboussolant au début, puisqu’entre les mains, on a un peu l’impression d’un boitier trop “raide” et qui pourrait être blessant.

Rassurez-vous, il n’en est rien, cette Junis est très confortable ! Deux témoignages me permettent d’écrire ces lignes sans aucun doute 🙂

La couronne de réglage placée à droite est fine, mais son diamètre est suffisant pour être manipulée confortablement. Les cornes d’attache du bracelet ont un écartement de 16mm, et leur forme droite renforce le look “brut” de la montre.

L’arrière de la montre est très soigné, avec un fond vissé et des gravures textuelles nettes, lisibles, et discrètes. La montre est fermée par un verre en saphir bombé du plus bel effet, qui ajoute une légère épaisseur à l’ensemble.

Notez que le boitier de cette Junis existe dans différents coloris : doré comme sur cette version, ou argenté.

Le cadran

Très franchement, le cadran de cette Junis me rappelle celui de la Naos testée il y a quelques semaines. Rien d’anormal, puisque Sternglas a sa propre “patte artistique” et signe ses montres d’un design typé minimaliste / scandinave.

La Junis affiche donc l’heure et la minute, sans trotteuse. Un faux problème, puisque sur ce genre de montre, il est parfois plus logique de ne pas avoir de trotteuse, pour conserver un minimalisme plus marqué.

La lecture de l’heure se fait précisément grâce à deux niveaux d’indexes “batons”, pour les heures, et les minutes. J’aime particulièrement le fait que la lecture de l’heure et des minutes se fasse sur deux niveaux d’indexes, je trouve que la lisibilité n’en est qu’améliorée.

Les aiguilles sont dans le même coloris que le boitier, avec un revêtement brossé. La différence de taille entre les deux est juste suffisante pour garder une bonne lisibilité sur le fond blanc.

On trouve à 12h la marque “Sternglas Zeitmesser” et à 6h les mentions 34mm, Analog, et Saphirglas, qui permettent de rappeler les caractéristiques de la montre.

Le bracelet

Comme les autres montres de Sternglas, cette Junis offre beaucoup de choix pour le bracelet. Stéphanie a opté pour la version “cement”, qui rappelle la couleur du ciment, avec un reflet beige très léger.

Son rendu visuel est séduisant, le fait qu’il soit tout à fait lisse rappelle le minimalisme de l’ensemble.

Ce bracelet mesure 16mm à l’entrecorne et se ferme par une boucle ardillon dorée, décorée du logo Sternglas.

Niveau confort, il n’y a rien à signaler. Avec ses nombreuses perforations le bracelet se place et s’ajuste facilement, à condition d’avoir un poignet fin.

Effectivement, pour mon poignet de 21cm de circonférence, impossible de fermer le bracelet. Sur celui de Stéphanie, aucun souci.

Les collages sont bons, et je pense que ce bracelet durera dans le temps, à condition d’en prendre soin un minimum.

Le mouvement

Sternglas utilise pour ses montres à quartz des mouvements suisses, de chez Ronda.

Ici, c’est le calibre 762 qui a été choisi. C’est un mouvement très compact, et Ronda annonce une durée de pile de 10 ans. Même si ce serait clairement un argument très convaincant, je pense qu’une durée de vie plus réaliste serait de 3 ans.

ll est capable d’afficher deux aiguilles, pour l’heure et la minute. Le fait qu’il n’y ait pas de trotteuse le rend très silencieux, et donc agréable si vous posez la montre sur votre chevet.

Le packaging

Sternglas livre sa Junis dans une boite toute en élégance, avec de belles couleurs et un soin global vraiment convaincant.

Vous recevrez la montre dans une boite rectangulaire plutôt compacte, couverte d’une surboite en carton épais.

Sur cette boite, on trouve quelques inscriptions textuelles placées dans les coins, comme pour laisser de l’espace, pour que ça respire. J’aime beaucoup !

A l’intérieur, la montre est posée sur le fond, et pour une fois, elle n’est pas à plat. C’est original, la montre est pliée en deux, mais le boitier est légèrement incliné, comme pour s’offrir à vous quand vous ouvrez la boite.

On a donc un packaging joli, efficace, et qui offre un bon accueil.