Vous l’avez déjà découvert cette marque…
Mais si, LA marque qui fait des montres carrées hors du commun ! Celle qui fait preuve de beaucoup d’audace dans ses designs, et du coup, qui ne plait pas à tout le monde ?!
Vous savez, les cadrans très chargés, travaillés avec des détails très surprenants, et en même temps beaucoup de délicatesse… Non, vous ne voyez pas ?
Bon en tout cas, Sevenfriday est une marque que je vous ai présenté il y a peu, dans cet article.
Bienvenue dans ce nouveau test “rapide”, vous allez découvrir la Sevenfriday T1/01 alias Cocorico.
Lecture audio :
Sevenfriday
SF ou 7F (pour les intimes), est une marque d’origine suisse créée en 2012. Leur projet est simple : créer des montres avec un look à la fois très décalé, et très assumé.
Tous les modèles de la marque ont un point commun : une forme. 7F propose un boitier carré arrondi (très arrondi) assez massif, de 47mm ou 45mm. Loin d’eux l’idée de faire dans le discret et dans la finesse, d’autres marques le font très bien, autant partir sur un autre délire.
Ce ne sont pas des montres “pas chères”, puisque le prix d’entrée est à 850€.
Et à ce prix, on achète une montre mécanique automatique, et aussi l’esprit qui va avec. Ce n’est pas une énième montre classique, discrète, sans âme. C’est ici une vraie folie au poignet, quasiment à tous les niveaux.
La Cocorico
Cocorico est le surnom donné à la T1/01. Il faut bien avouer qu’un code pareil, c’est moins sexy.
Ce modèle particulier est en hommage à la France, et elle est d’ailleurs sortie sur notre territoire le 14 Juillet 2020.
Elle fait partie de la nouvelle philosophie de la marque, à savoir les montres compactes. Si si, avec 45mm, elle est compacte.
Pour avoir eu en main les séries S et P, je peux vous assurer que les 2mm qui marquent la différence de diamètre entre les deux sont bien visibles, et, pour ma part, appréciables.
Cette Cocorico mesure donc 45mm de diamètre pour 12,9mm d’épaisseur. Son boitier est en acier inoxydable bleu mat, et la face avant est en gris métallisé.
On trouve une couronne de réglage à 3h, qui est décorée d’une pastille rouge, elle-même frappée du logo 7F. Les finitions du boitier sont excellentes.
Un verre minéral ferme la face avant, tandis que sur l’arrière on trouve tout un tas d’inscriptions (comme le fait la marque sur chaque modèle) et une puce NFC qui permet d’activer la garantie de sa montre.
Elle est vendue à 1061€ et est en édition limitée de 450 exemplaires.
C’est au niveau du cadran que l’on est réellement surpris par le soin des détails.
Le fond squelette est probablement ce qui saute le plus à l’oeil. Pour pouvoir entrevoir le mouvement, la marque a découpé le fond en bois au laser, avec une finesse exceptionnelle.
On remarque aussi l’emblème de la France, le coq, qui parait avoir consommé beaucoup de substances moyennement légales. Ce coq punk tient d’ailleurs un verre de vin, arbore une crête d’un bleu soyeux, et parait bien s’amuser.
La mention “Refrench your mind” que l’on trouve à 7h annonce la couleur : cette montre est clairement un coup de vent frais dans la gamme de 7F.
On trouve aussi en son centre un rappel des 4 points cardinaux pour annoncer les heures, avec une jolie croix blanche, discrète, mais utile.
Pour assurer une lecture précise de l’heure, un chemin de fer noir sur fond gris brossé prend place sur la partie la plus extérieure du cadran.
Les aiguilles sont (comme toujours chez Sevenfriday) de véritables surprises tournantes, avec des découpes à la fois rondes et anguleuses.
La lisibilité n’est pas mauvaise et est assurée dans le noir par une pointe de luminescence sur les aiguilles.
Le fond du cadran est teinté d’un dégradé bleu, qui offre de superbes reflets à la lumière.
Le bracelet est lui aussi en rapport direct avec la France, puisqu’il est réalisé en Jean Denim.
Pour ceux qui ne savent pas, le tissus Denim est originaire de Nîmes (vous voyez le rapport 🙂 ) et c’est aujourd’hui le jean le plus utilisé dans le monde.
Son confort est irréprochable, sa qualité l’est tout autant, et les finitions sont parfaites.
On trouve une petite bande de cuir bleu, là où vient se placer la fermeture ardillon, probablement pour ne pas trop user le tissus.
En terme de mécanisme, c’est le calibre Seiko Skeleton TMI NH70 qui a été choisi.
C’est un gage de qualité, de fiabilité et de précision.
Son remontage automatique assure une réserve de marche de 40 heures.
La boîte est impressionnante
Cette Sevenfriday est livrée dans une boite en bois massive, cubique, et très, très séduisante.
Elle est même devenue un élément de décoration de mon appartement !
La montre est logée sur un moule en carton recyclé, le tout protégé par une mousse, et un chiffon microfibre.
C’est un packaging plus que satisfaisant, qui permet à l’acheteur d’être agréablement surpris, avant même de découvrir la montre.
Conclusion
Il est évident que cette Sevenfriday Cocorico ne plaira pas à tout le monde. D’ailleurs, cette marque fait beaucoup parler. Certains trouvent les montres trop chères pour des mouvements Miyota ou Seiko, d’autres adorent l’audace de leur design. Je fais partie de cette deuxième catégorie.
La Cocorico utilise les nouvelles dimensions de la marque. La montre se trouve ainsi plus compacte et plus légère, et donc bien plus facile à porter.
Je n’achète pas une montre pour son mécanisme. C’est un argument parmi les autres qui peut aider à justifier le prix, et à offrir un niveau de qualité, de précision… Ici, un Seiko squelette, ça me va très bien !
On achète cette T1/01 pour son look très atypique, son clin d’oeil très marqué à la France, et l’audace de ses formes.
Personnellement, j’apprécie beaucoup la marque, mais j’apprécie encore plus l’idée qu’elle a eu, de rendre hommage à notre vin, notre baguette, et notre coq national. Tout cela avec des détails soignés, et un packaging impressionnant.
Acheter la Sevenfriday Cocorico ici (1061€)
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