Après la Superman et la Rallygraph, c’est au tour de la Spacegraf de faire son grand retour !
On ne va pas recommencer à décrire la marque Yema, tout est ici, et ici.
Petit brief quand même : Yema est une maison horlogère historique, française, implantée à Besançon. C’est depuis peu que la marque connait un renouveau, et qu’elle se met à ressortir des modèles d’antan, ceux qui ont marqué l’histoire de la marque.
La “Spationaute” a vu le jour en 1982, et était la première montre française a avoir volé dans l’espace, au poignet de Jean-Loup Chrétien (mission PVH, Soyouz T-6).
C’est cette année, 35 après, que Yema relance la production d’une icône des années 80, de quoi faire plaisir à notre français adoré Thomas Pesquet.
La Spacegraf (son nouveau petit nom) est un modèle spécialement conçu pour pénétrer le dessus de la couche d’o-zone, puisqu’elle a été créée en collaboration avec le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) et a même été projetée dans des vols sub-spatiaux.
Ce genre de tests est plutôt marketing qu’autre chose, mais c’est toujours intéressant de savoir que la montre aurait vu sa solidité et son fonctionnement validé, puisqu’elle fonctionnait dans les conditions atmosphériques rudes. Si vous comptez conquérir Mars avec Elon Musk, c’est peut-être la montre à choisir !
Elle est alimentée par un mouvement à quartz suisse, le RONDA 515.24. Il est capable d’afficher un second fuseau horaire et la date, en plus de l’heure. La décoration du cadran est, je trouve, un peu chargée et surtout un peu “cheap”.
Bien qu’elle ait été pensée pour être lisible dans des conditions rudes, je pense qu’un design un peu plus fin aurait été plaisant.
Bref, derrière son boitier de 40mm se cache un prix, 399€.