William L. 1985 Tourbillon – Test et avis

La Petite Trotteuse a désormais presque 5 ans. C’est une superbe aventure, très gratifiante, qui vous plait, et qui me plait de gérer au quotidien. Si on en est arrivé là, c’est grace à vous (évidemment), mais aussi grâce à quelques marques qui m’ont fait confiance dès le début.

William L. 1985 en fait partie. Dès le départ, Guillaume Laidet m’a fait confiance, et m’a permis de tester la “Date”, une des premières collections présentées par sa marque. Je la porte d’ailleurs régulièrement, et j’en suis toujours aussi content.

La Petite Trotteuse a donc évolué, et presque en même temps que William L. 1985 ! La marque a été créée en 2016 aussi, et son évolution est donc synchronisée avec la notre.

Depuis, plusieurs collections sont sorties, toujours en restant dans des grands classiques à prix accessible.

Aujourd’hui, la marque opère un tournant important, en changeant de gamme, et en proposant une montre à 1690€. Evidemment, ce n’est pas une montre aussi simple que les autres, sinon l’écart de prix ne serait pas justifié…

Cette montre est la Tourbillon, et elle va probablement vous faire tourner la tête.

 

En bref : William L. 1985 Tourbillon
Boitier (diamètre) 40mm
Boitier (épaisseur) 14mm
Boitier (matière) Acier 904L
Mouvement Seagull ST8230
Verre Saphir bombé
Etanchéité 5ATM
Bracelet Cuir d’autruche marron, boucle déployante
Entrecorne 20mm
Cadran Bleu/gris, autres déclinaisons
Luminescence Aiguilles
Complication(s) Tourbillon

La marque

William L. 1985 est une marque française, créée par Guillaume Laidet.

L’idée originale est simple : créer des montres de qualité, à prix très accessible.

C’est un pari réussi puisque la marque commercialise aujourd’hui beaucoup de montres, et pas mal de collections naissent régulièrement. Un chrono automatique vient par exemple de voir le jour.

WL est une marque que je vous ai présenté à maintes reprises, donc si vous voulez plus d’infos, je vous renvoie vers les autres tests 🙂

 

La montre

Comme nous disions en introduction, la Tourbillon est une toute nouvelle collection.

Ce n’est pas une montre banale, classique, fade, sans intérêt. De toute façon, WL ne sait pas faire ça 🙂

C’est un garde-temps qui s’écarte du chemin des montres accessibles, et qui vise un public passionné, et qui a un portefeuille un peu plus renfloué (ou tout du moins qui est prêt à dépenser plus que pour une montre d’entrée de gamme).

La Tourbillon porte bien son nom, puisqu’elle affiche en son cadran une complication horlogère plutôt rare : un tourbillon. 

Elle est livrée avec un bracelet en cuir d’autruche, dans une belle boite, le tout pour un peu moins de 1700€.

 

Le boitier

Cette Tourbillon affiche un boitier plutôt classique, de 40mm de diamètre sur 14mm d’épaisseur (en comptant le verre bombé). Son revêtement est entièrement poli, ce qui donne un aspect plutôt habillé et chic. Elle est fermée par un verre en saphir bombé, qui joue beaucoup dans l’esthétique.

En terme purement visuel, le boitier ne surprend pas. Il se contente de maintenir la lunette et les autres composants, sans pour autant être LA pièce la plus remarquable. Mais ce n’est pas un souci.

Sur le côté droit, on trouve une couronne de réglage frappée du logo WL. Attention, l’exemplaire que j’ai reçu est un prototype, et la couronne ne sera pas exactement la même. Elle sera un peu plus grande, ce qui n’est pas une mauvaise idée.

On utilise cette couronne pour remonter le mécanisme, autant qu’elle soit facile d’accès.

Le dessous de la montre est en verre, et permet de voir le mouvement qui s’y loge. On trouve aussi les inscriptions habituelles, comme l’étanchéité (5ATM), la matière du boitier (acier 904L) , la marque et la mention “assemblée en France”.

Notez que l’acier a l’avantage, par rapport au 316L qui est utilisé à 90% du temps, d’être plus résistant à la corrosion et à l’abrasion.

Ce fond est maintenu par 8 vis plates, qui permettent (en plus) de rompre l’aspect très lisse de ce fond.

Sur le côté du boitier, à 6h (en bas de la montre donc) on trouve une petite fenêtre vitrée, qui permet d’entrevoir le tourbillon… Je n’ai pas le matériel photo adapté pour le photographier correctement, je vous renvoie donc vers les clichés de la marque. C’est une idée très ingénieuse et maline !

 

Le cadran

William L. a fait un choix de cadran qui peut diviser le public. En effet, certains le trouveront trop épuré.

Pour ma part, je trouve que son look est très bien comme ça. Fin, délicat, sobre, et surtout : élégant.

On trouve des indexes horaires en bâtons (doublés toutes les 2 heures), et des petits indexes imprimés pour les minutes. Les indexes horaires sont en inox, plaqué d’or blanc. 

Les aiguilles dauphine sont un grand classique intemporel, et permettent encore une fois de renforcer cet aspect vintage, classique, et… élégant ! 

De plus, leur luminescence permettra de lire l’heure en milieu sombre.

On trouve le logo de WL à 12h, imprimé sur le fond bleu/gris soleillé. J’aurais aimé que le logo soit en 3d, pourquoi pas en métal gris, de façon à créer un peu de relief à ce niveau. Mais c’est du micro-détail.

La lisibilité est excellente, rapide, et simple.

Le coeur du cadran, c’est bel et bien son énorme tourbillon, qui prend place à 6h… C’est LA pièce maitresse de cette montre, celle qui justifie son prix, et qui appuie son look haut de gamme.

Le tourbillon est une complication horlogère (j’y reviens dans la partie Mouvement) très esthétique, et presque psychédélique. On peut passer des heures à regarder cette animation, cette vie. Et c’est pour cela qu’il fallait le placer sur le cadran.

De plus, WL a eu l’intelligence d’utiliser cette complication comme une trotteuse, en apposant autour de cet élément une graduation en 60 secondes… Malin !

 

Le bracelet

Les bracelets en cuir sont toujours un excellent choix pour des montres habillées. 

Ici, WL a choisi un cuir véritable d’autruche, en couleur marron. Le cuir d’autruche a la particularité d’avoir des points assez marqués (comme des grains de beauté) à sa surface. Ce sont simplement les endroits où les plumes d’autruches étaient “attachés”. 

Esthétiquement, je n’ai aucune critique à faire. Le rendu est superbe, haut de gamme, et original à la fois.

A porter, ce bracelet est parfait. Suffisamment souple pour prendre la forme du poignet, facilement réglable grace à la boucle déployante en acier 316L (gravée du logo WL)… 

Le bracelet a une largeur d’entre-corne de 20mm, vous pourrez donc changer très simplement si vous le souhaitez… Mais ne faites pas ! 😉

 

Le mouvement

Sujet très sensible, le mouvement… William L. 1985 est une marque qui n’a jamais caché faire du “made in China”, ou tout du moins utiliser des composants provenant de Chine, pour proposer des montres abordables.

Ici non plus, puisque le mouvement est un Seagull ST8230. Seagull est un constructeur chinois, probablement le plus grand fabriquant de mouvements au monde (en terme de quantités).

Leurs mouvements sont connus pour être fiables, robustes, et précis… Alors pourquoi s’en priver ?

Ce mouvement a la particularité de posséder un tourbillon, qui est une complication horlogère assez exclusive.

Le tourbillon a été inventé par Breguet en 1801, et est destiné à contrebalancer les effets de la gravité terrestre. On ne va pas se mentir, aujourd’hui, ce type de complication est plus utilisé pour l’aspect artistique que l’aspect purement technique.

Je ne vais pas entrer dans une description ultra-précise de ce mécanisme, je n’ai pas les compétences nécessaires. 

La réserve de marche est de 60 heures, et le remontage se fait à la couronne, puisque le mécanisme est à remontage manuel.

 

Le packaging

Comme dit précédemment, cet exemplaire est un prototype, et le packaging ne sera pas strictement identique pour la version finale. Le fond sera en tissus bleu et non blanc.

La montre est livrée dans une superbe boite rigide, probablement en bois compressé. 

Elle est de couleur noir mat à l’extérieur, décorée du logo WL en imprimé “argent-doré”. On l’ouvre grâce à un petit bouton poussoir, et on découvre la montre, placée sur un coussin rigide blanc.

L’intérieur est élégant, simple, raffiné.

Il est peut-être un peu dommage que l’on perde l’intérêt du packaging “habituel” de William L., la pochette en cuir étant réutilisable à souhait. Mais c’est peut-être aussi un moyen de démarquer la Tourbillon des autres montres.

 

Conclusion

William L. 1985 nous a toujours habitué à des montres à prix bas, voire très bas. Toujours avec une excellente qualité, et un look à la fois classique et contemporain.

Ici, la marque décide de frapper fort et de monter en gamme en proposant une montre possédant une des complications horlogères les plus exclusives : un tourbillon.

C’est une montre très élégante, que l’on prendra beaucoup de plaisir à porter en soirée habillée, avec (au moins) une belle chemise. La qualité est plus que satisfaisante, le tourbillon est un plaisir à regarder, et les couleurs sont très bien choisies.

La montre est déclinée en 3 coloris, noir, gris, ou bleu. Personnellement, j’adore la version bleue qui s’associe à la perfection avec le bracelet marron en cuir d’autruche.

1690€ pour une montre aussi soignée, chic, et qualitative, je trouve ça honnête. De toute façon, si on se base sur le savoir-faire de la marque, je n’ai aucun doute que ce prix soit justifié.

Si elle vous plait, foncez pour la précommander jusqu’au 15 Septembre 2020, et vous la recevrez en Fevrier 2021.

 

Acheter la William L. 1985 ici (1690)

Les plus
  • Look très chic, habillé
  • Choix des couleurs
  • Qualité du bracelet (cuir et assemblages)
  • Beauté du tourbillon
  • Finitions exemplaires
  • Bonne lisibilité

 

Les moins
  • J’aurais aimé un packaging “utile” comme pour les autres WL. Mais peut-être qu’ici, c’est un moyen de la différencier des autres avec un coffret plus élégant.

 

 


Galerie photo :

Total
0
Shares
1 comment
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Previous Article

Dan Henry 1962 - Test et avis

Next Article

Charlie Montre Solaire : terminé les changements de pile !

Related Posts