Test : Sternglas Topograph

Lors du premier test Sternglas, vous aviez découvert la NAOS. Une montre minimaliste épurée, soignée et surtout très réussie.

Le constructeur allemand a d’ailleurs sorti d’autres modèles depuis, notamment la Junis, et cette superbe Topograph.

Non seulement c’est un modèle automatique, mais en plus de ça… elle est vraiment, vraiment très belle.

Alors que beaucoup de marques s’amusent à faire du minimalisme une obsession du “quasi rien” en enlevant tous les détails décoratifs, Sternglas fait le choix d’un minimalisme fonctionnel, en gardant tous les éléments constitutifs d’une bonne lisibilité.

[Spoiler] Cette montre est une vraie réussite, et ce test va vous le démontrer !


La marque

Sternglas est un constructeur allemand né en 2016, et qui a vu sa capacité de production lancée grâce à une campagne Kickstarter qui a cartonné.

La marque commercialise aujourd’hui pas mal de collections (au nombre de 5) qui ont un point commun : leur soin très particulier au niveau de la construction et du design.

Et c’est en 2018 que Sternglas a lancé sa Topograph, un modèle destiné aux amateurs de joli design, et de précision.


La montre

Cette Topograph est donc une des dernières collection de la marque, et s’illustre avec un boitier plus large que les autres gammes, et un aspect très “masculin”.

En effet, avec son boitier de 42mm de diamètre et son look un peu “chargé”, cette montre s’adaptera mieux sur les poignets masculins que féminins. Comme toujours : chacun ses goûts ! Si une dame veut une Topograph, ce n’est pas interdit 🙂

Elle est vendue à 379€ (329€ au moment de la rédaction du test), et est alimentée par un mouvement automatique.


Le boitier

Comme dit en introduction, cette Topograph est un modèle plutôt volumineux, avec un diamètre de 42mm pour une épaisseur de 10mm. Elle est aussi assez lourde, avec un poids de 75 grammes.

Elle confère une bonne impression de solidité quand on l’a entre les mains, probablement grâce au revêtement entièrement brossé du boitier, et à son poids.

Cela ne fait pas pour autant d’elle une “grosse” montre, son design est assez délicat pour ne pas donner d’impression négative.

Sur la face avant, on ne perçoit qu’une très petite épaisseur de boitier puisque le verre occupe une très grande surface. C’est d’ailleurs un verre en saphir bombé, avec traitement anti-reflet.

Les cotés du boitier sont droits, la découpe cylindrique prend tout son charme quand on admire le profil de la montre. On trouve aussi la couronne de réglage sur le côté droit, à 3h. Cette couronne est suffisamment large pour être manipulée facilement, et est lisse. 
Effectivement, elle n’est pas gravée du logo Sternglas et ce n’est pas étonnant ! Leur logo est textuel, il s’agit du mot Sternglas écrit avec leur propre police de texte. Du coup, en petit, ça rendrait moyennement !

Le dessous du boitier est lui-aussi brossé, et une vitre transparente laisse entrevoir le mouvement automatique. On trouve aussi les inscriptions habituelles (référence, étanchéité).


Le cadran

La particularité de ce modèle, par rapport aux autres de la marque, est d’avoir un cadran plus chargé.

En effet, même si la montre n’est pas du genre “surchargée”, son cadran révèle pas mal de décorations, de détails, et surtout un soin très précis.

Les ajustements sont excellents, aussi bien au niveau des peintures que des éléments collés sur le fond noir. 

On trouve par exemple une lunette inclinée sur toute la partie extérieure, qui indique les secondes avec des chiffres particulièrement petits (mais lisibles), mais aussi tous les indexes bâtons répartis sur un même cercle.

La lecture de l’heure s’en trouve donc très facile, surtout que l’on a aussi des indexes numériques pour les heures, de 1 à 12. Vous l’avez remarqué, un dateur prend place à 3h. Ce dateur est malheureusement blanc, j’aurais apprécié que son fond soit noir, pour limiter sa présence visuelle.

Le logo et les références de la montre sont respectivement placées à 12h et 6h. 

La plus grande originalité de ce cadran (ou tout du moins la partie que je préfère), ce sont les aiguilles. 

En effet, les 3 aiguilles ont une base noire, qui permet presque de les confondre avec le fond. Puisque l’extrémité est blanche, on a une impression de flottement des aiguilles.

Le rendu est vraiment très séduisant, et la lisibilité n’en est qu’améliorée. J’aurais aimé une différence plus importante entre l’aiguille de la trotteuse et l’aiguille des minutes.

On a donc un cadran décoré de pas mal d’informations utiles, notamment beaucoup d’indexes pour une lecture de l’heure précise. Viennent s’ajouter à cela des aiguilles soignées et bien taillées, et le résultat est proche de la perfection !


Le bracelet

Cette Topograph est disponible en plusieurs déclinaisons de bracelets, soit en métal (mailles milanaises), soit en cuir.

J’ai opté pour la version cuir “Vintage mahogany”, qui est un cuir marron vieilli, qui va se patiner avec le temps.

On observe une jolie texture à sa surface, et des reflets bruns / dorés dans la profondeur du cuir. Au toucher, le cuir ne s’abime pas facilement, mais sa partie en surface est assez sensible aux traces d’ongles, ou aux gouttes d’eau. 

Ce n’est pas forcément grave puisque la montre n’est pas destinée à la plongée, mais attention si vous vous lavez les mains souvent, avec un peu trop d’entrain !

La largeur de 20mm de ce bracelet le rend plutôt fin par rapport au boitier de 42mm, et sa souplesse est suffisante pour un ajustement sans difficulté.

La boucle ardillon est basique, avec un revêtement poli et un logo gravé en son centre.

Niveau confort, le bracelet est parfait, mais le poids “conséquent” de la montre fait qu’elle se fait ressentir assez rapidement. Encore une fois, ce n’est pas gênant, mais attention à ne pas attraper de crampe (évidemment, c’est de l’humour).


Le packaging

La Sternglas Topograph est livrée dans une boite bicolore noire et taupe. 

C’est exactement le même emballage que pour la Junis 34, adapté avec les documents relatifs à ce modèle.

C’est une boite plutôt accueillante, aux dimensions compactes et à l’aspect élégant, sans trop en faire. Très sincèrement, je préfère un boite un peu basique à un coffret en bois massif, qui ferait augmenter le coût global pour, au final, pas grand chose.

Diverses mentions sont réparties sur la surface de la boite, et le tout avec un grand soin en terme d’impression. Et à l’intérieur, la montre est repliée sur elle-même, puis attachée avec deux petits élastiques.


Le mécanisme

Cette Sternglas Topograph est une montre automatique, qui est alimentée par un mouvement de chez le japonais Miyota.

C’est le calibre 821A qui a été choisi, probablement puisqu’il est reconnu comme fiable, robuste, et qu’il a une réserve de marche de 42 heures.

Son décalage quotidien est plutôt faible, avec +/- 20 à 40 secondes par jour. 

Il peut se remonter à la couronne, ou, évidemment, aux mouvements du poignet.


Conclusion

Cette Sternglas Topograph est une des montres que j’apprécie porter très souvent. Simplement parce qu’elle est très bien réalisée.

Les assemblages sont parfaits, les finitions aussi, et son design est vraiment réussi. Je trouve le rapport entre simplicité et fonctionnalité très juste, et, à l’utilisation, c’est un régal.

Cette montre s’adresse aux poignets “larges” puisqu’elle mesure 42mm de diamètre. Il faut aussi avoir son poids en tête, puisqu’elle s’éloigne des montres minimalistes habituelles, souvent très légères.

En bref, c’est une montre très réussie, au look unique et intemporel (je suppose) qui est vendue à un prix contenu de 379€.


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