La marque anglaise revient cette année avec encore un nouveau modèle, la Spinnaker Bradner.
C’est une montre plutôt discrète, singulière, et typée “plongeuse compresseur”. La version que je vous propose ici est la plus récente, et c’est une évolution en douceur du modèle précédent. Au menu, étanchéité de 150m à 180m, et… C’est tout !
Avec un style plutôt vintage et sa lunette rotative bi-directionnelle, elle est visuellement intéressante, à la fois simple et bien travaillée.
Ici c’est la version SP-5062-05, qui révèle un fond bleu foncé et un bracelet en cuir beige.
Pour passer rapidement sur la marque, Spinnaker fait partie du groupe anglais Dartmouth Brands. Ce groupe possède aussi Avi-8, Dufa, Ballast, James McCabe… Spinnaker est la branche qui centre ses montres sur le type “plongée”, avec des montres plutôt sportives.
La montre
La Bradner est une gamme ancienne de chez Spinnaker. Cette version est une revue de la précédente qui ne propose que très peu de différences. Seule l’étanchéité a été revue, avec un passage de 150m à 180m.
Elle est plutôt massive avec un boitier de 42mm et relativement lourde, avec ses 95 grammes. Bien qu’elle soit identifiée par la marque comme un modèle un poil vintage, je la trouve plutôt moderne, même si les clins d’oeil aux montres anciennes sont bien visibles.
Cette Bradner est alimentée par un mouvement automatique et est vendue à 285$ (environ 255€).
Le boitier
Au niveau des caractéristiques, le boitier de cette Bradner n’a rien de très particulier. Il est en acier inoxydable, son diamètre est de 42mm, et son épaisseur de 15mm. La distance corne à corne est de 45mm.
Visuellement, la forme cylindrique est bien visible, surtout sur les côtés de la montre. Le revêtement est une alternance de brossage et de polissage. Le rendu est donc plutôt discret, et évite un rendu clinquant.
Sur le côté droit, on trouve les deux couronnes de réglage. Celle du haut permet d’orienter la lunette rotative, et celle du bas règle l’heure, et la date. Ces deux couronnes sont plutôt épaisses et larges, et leur manipulation est très facile. Ce placement des deux boutons est typique des montres “Compresseur“, comme la Dan Henry 1972.
Les cornes d’attache sont larges, et leur écart de 20mm permettra de remplacer facilement le bracelet, si celui d’origine vous dérange…
Sur le dessous du boitier, on remarque les mentions habituelles telles que l’étanchéité (180M, 18ATM), la marque, mouvement, et surtout une belle ouverture sur le mouvement qui s’y loge.
La face avant se ferme par un verre saphir très épais et bombé.
Le cadran
Vous l’avez compris, cette montre ne mise pas sur un design extravagant, ou sur une originalité quelconque. Le cadran de cette Bradner est simple et bien dessiné.
Le fond bleu soleillé de la mienne est très joli, il propose de jolis reflets de lumière, surtout au soleil.
Sur toute la partie extérieure, on trouve une graduation gris foncé, qui permet d’utiliser la lunette rotative. J’aime beaucoup le dessin de cet élément, qui joue avec les reliefs et les ombres.
Une graduation des minutes prend place, ainsi que des indexes horaires rectangulaires, plutôt massifs, et très lisibles. Ces indexes sont évidemment luminescents, tout comme les aiguilles. La luminescence utilisée est un SuperLuminova, réputé pour être très lumineux.
Un dateur à fond noir est placé à 3h, le logo à 12h, et le rappel “automatic” à 6h.
Les aiguilles ont une forme originale, avec un rectangle quasiment droit pour les minutes, et une forme de croix pour celle des heures. La trotteuse est plus simple, avec sa pastille orange à l’extrémité.
Le bracelet
SI vous possédez déjà une Spinnaker, et que vous optez pour ce modèle, vous ne serez pas surpris par ce bracelet.
Sa couleur beige est originale et très agréable. Malgré les aprioris, le cuir n’est pas salissant, et est d’ailleurs étanche (je n’ai pas testé).
Niveau confort, aucun défaut n’est à signaler. Le bracelet s’ajuste facilement au poignet avec ses nombreuses perforations, et sa souplesse est suffisante.
Le mouvement
A l’intérieur du boitier, on trouve un mouvement mécanique à remontage manuel de chez le japonais Seiko. C’est le très célèbre NH35 qui a été utilisé.
Il est réputé très fiable, robuste, et précis.
Le packaging
Cette Bradner est livrée dans un packaging identique à celui présenté dans les autres tests.
La boite est bleu foncé, décorée d’argenté, et permet simplement de protéger la montre pendant le transport.
Plutôt compact, simple, et malheureusement sans intérêt. C’est une boite qu’on ne gardera pas pour une autre raison qu’en cas de revente…
Conclusion
Cette nouvelle version de la Bradner n’est pas une révolution par rapport au modèle précédent. Si vous la possédez, ne changez pas pour celle-ci.
C’est une jolie montre de plongée, colorée et plutôt moderne, avec quelques touches vintage qui sont bienvenues.
On trouve ici un beau design, une qualité irréprochable, des ajustements sans défaut, le tout alimenté par un mouvement automatique, et sous la barre des 300$.
Cette Bradner est pensée pour être portée tous les jours, la sensation de robustesse n’est pas fausse, cette montre est vraiment solide. Je regrette simplement que le packaging Spinnaker n’évolue pas, mais ce n’est pas très grave.
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Les plus |
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Les moins |
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BOITIER |
Diamètre : 42mm. Epaisseur : 15mm. Poids : 95gr. Matière : acier inoxydable 316L. Verre : saphir bombé. Etanchéité : 18ATM (180m). |
CADRAN |
Couleur du cadran : bleu, détails clairs. Affichage : analogique. Luminescence : aiguilles et indexes. Complication : dateur. |
BRACELET |
Matière du bracelet : cuir. Largeur du bracelet : 20mm. Type : boucle ardillon. Couleur du bracelet : beige (existe dans d’autres coloris). |
MOUVEMENT |
Type de mouvement : mécanique automatique. Marque : Seiko NH35. |