Quand on pense “allemand”, viennent souvent les termes “qualité”, “exigence” et “précision”. Dans l’automobile comme dans d’autres domaines, l’Allemagne est connue pour sa quête de solidité et de qualité.
Et dans l’horlogerie, le pays germain est connu pour ses firmes très luxueuses, comme Glashütte, A. Lange & Söhne, ou encore Meistersinger.
Dans ce petit monde, est née la marque Lilienthal. Ce jeune constructeur prend vie à Berlin en 2016 et décroche depuis quelques Awards pour la qualité de leur design, leur innovation, et décrochent un Red Dot Award en 2019 avec le modèle que vous découvrez ici.
La montre
Lilienthal propose à son catalogue 6 modèles, allant de la très épurée Urbania au éditions limitées qui affichent du béton en fond de cadran.
Ici, vous découvrez la gamme Chronograph, déclinée en beaucoup de coloris de cadran, et de bracelets. Vous avez vraiment un choix immense, entre les cadrans blancs, noir, bleu foncé, et bleu clair, comme celle que j’ai.
C’est une montre plutôt simple en terme de caractéristiques, avec un mouvement à quartz, un boitier en acier et un bracelet en cuir. Mais c’est dans ses détails qu’elle dévoile tout son charme, et son potentiel.
Le boitier
Cette Chronograph affiche un boitier aux dimensions actuelles, avec 42,5mm de diamètre pour 12,5mm d’épaisseur. Et pourtant, malgré ce diamètre plutôt imposant, elle se fait très discrète au poignet.
Sa silhouette est un peu anguleuse, et les détails qu’on y trouve sont très bien travaillés.
La couronne par exemple, est ronde, et découpée avec soin. Elle est fine, délicate et rappelle l’horloge universelle de l’Alexanderplatz. Les boutons poussoirs sont carrés, ce qui ajoute une autre touche d’originalité.
Le revêtement est totalement brossé, de la face avant aux côtés, sans oublier l’arrière. Ce dernier est d’ailleurs bien dessiné, avec un fond vissé et gravé du logo Lilienthal, et des mentions habituelles.
L’étanchéité de la montre est de 5ATM, soit le minimum pour qu’elle résiste à quelques gouttes d’eau. Ce n’est pas un vrai problème puisque ce genre de montre est pensé pour être “à la mode”, et pas forcément pour faire de la plongée…
La face avant est fermée par un verre minéral durci, avec un revêtement saphir. Ce n’est pas “le top du top”, mais c’est très bien.
A l’intérieur, on trouve un calibre à quartz du constructeur Ronda, de la gamme Startech (le 3540.D). C’est une marque bien réputée, d’origine Suisse. Ce mouvement donne l’heure, le chrono avec une fonctionnalité de split-seconde (la trotteuse s’arrête mais la mesure continue).
Le cadran
Sur cette Lilienthal Chronograph comme sur beaucoup de montres, le cadran est la pièce maitresse dans ce qui constitue son design.
Et ça tombe bien, puisque ce cadran est bien travaillé et révèle des jolis détails.
Sur l’aspect fonctionnel, cette Chronograph affiche 6 aiguilles. Deux pour l’heure et les minutes, une trotteuse (en petit à 6h) et le reste est pour le chrono.
Les aiguilles de lecture de l’heure sont rectangulaires et bien anguleuses, avec une touche de luminescence en leur centre (du Superluminova) et se lisent très bien.
Pour le chrono, la trotteuse est fine et très longue, la mesure du 10è de seconde se fait avec une aiguille bleue sur fond gris soleillé, et les minutes prennent place sur un cercle de 30 minutes à 9h.
On trouve sur tout le contour une lunette très discrète, inclinée, décorée d’un brossage circulaire gris. Dessus se placent les indexes minutes (ou secondes) qui permettent une lecture précise du chrono.
Des indexes bâton prennent place à chaque heure et garantissent une bonne lecture de l’heure.
Le jeu de couleur est très agréable avec ce bleu profond prédominant, qui offre des reflets très agréables suivant la lumière qui traverse le verre. Les éléments gris (compteurs et aiguilles) s’en distinguent très bien et la lisibilité est ainsi excellente.
Le bracelet
Lilienthal dote sa Chronograph d’un très agréable bracelet en cuir marron clair.
Son aspect est très brut. Pas de vernis sur les tranches, très peu de couture, pas de revêtement de surface… Et j’adore ça. C’est un bracelet qui va se patiner avec le temps, qui va afficher la vie de la montre, et ça a un charme fou.
En terme de confort, il n’y a rien à redire. Le cuir est souple et doux, et la montre se loge ainsi parfaitement au poignet.
Il est spécifié sur son dos qu’il est réalisé à la main en Allemagne, et qu’il utilise un procédé de tannage naturel, plutôt que chimique. C’est bien.
La boucle qui le ferme est une ardillon, elle est brossée mais non décorée du logo. On trouve aussi une surpiqure beige au niveau du boitier.
Notez que la largeur d’entrecorne étant de 20mm, il sera très facile de trouver un remplaçant à ce bracelet s’il venait à s’abimer un peu trop.
Le packaging
La montre est livrée dans une jolie boite, à la présentation très accueillante.
On trouve une surboite blanche, décorée du logo Lt, puis une boite noire, en carton épais, qui abrite la montre.
Elle est maintenue dans une mousse très rigide et accompagnée d’un bon de réduction pour des bracelets supplémentaires, ainsi que de photos qui peuvent faire office de carte postale.
C’est un packaging “sympathique” et non prétentieux. Pour une montre dans cette gamme de prix, c’est plutôt correct.
Conclusion
J’avais flashé sur cette Chronograph quand je l’avais découvert il y a 2-3 ans. Maintenant que j’ai l’opportunité de l’avoir entre les mains, je ne suis pas déçu.
Les assemblages sont parfaits, la lisibilité est sans défaut et le schéma de couleur est très agréable. J’apprécie les petits détails soignés, comme les boutons carrés et la couronne originale.
C’est une bien jolie montre, agréable à porter au quotidien, et qui, j’en suis convaincu, durera longtemps.
Je regrette simplement l’étanchéité assez faiblarde (5ATM) et le verre qui n’est “qu’un” minéral protégé au saphir.
Après, il est évident que pour 350€ vous pouvez avoir une automatique… Ici on choisit un look, un style, un objet qui nous plait, et qui nous fait vibrer. Personnellement, je valide 🙂
Récapitulatif de la Lilienthal Chronograph
| Les plus |
|
| Les moins |
|
