Vous connaissez déjà la marque William L. 1985, puisque nous l’avons présenté à plusieurs reprises… Et je me répète, mais c’est une marque qui propose des montres au rapport qualité prix quasiment incroyables.
Et aujourd’hui, la marque se diversifie, s’éloigne de ses prix de départ, en proposant des montres sous une nouvelle identité, sobrement appelée WL.
Pour être tout à fait honnête, c’est plutôt malin d’appeler ces nouvelles montres “WL quelque chose” puisque les prix sont très différents des William L. 1985 “de base”. On parle ici d’un modèle à plus de 900€, alors qu’on avait été habitué à rester aux alentours des 200€…
Et on comprend assez bien cet écart de prix. On a ici affaire à la collection “Racing”, qui est un joli chrono automatique. Elle est déclinée en 3 coloris, et je vous les présente tous !
La marque
Pour rappel, William L. 1985 est une marque dont Guillaume Laidet est à l’origine. C’est suite au succès qu’une montre transmise par son grand oncle que l’entrepreneur a eu l’idée de créer son propre modèle.
Au delà de l’histoire, Guillaume Laidet a toujours assumé de faire construire ses montres en Chine. Il sélectionne ses partenaires, et je peux vous rassurer : la qualité est au rendez-vous.
Les premiers modèles ont connu un succès important, et la marque est aujourd’hui populaire, appréciée, et souvent recommandée.
A titre personnel, je possède 5 modèles de la marque, et les 5 fonctionnent toujours comme au premier jour.
La montre
Comme vous l’avez vu dans le titre, je vous présente ici la WL Racing.
WL est la nouvelle “marque” qui propose un niveau de qualité supérieur, avec notamment un assemblage en France, et une fiche technique remarquable.
Elle est notamment dotée d’un excellent mouvement Seiko, d’un boitier avec un revêtement DLC noir de 41mm de diamètre, et d’un bracelet en silicone ou métal.
Son prix est du coup plutôt élevé, puisqu’elle est vendue à 949€. C’est un tarif qui se place dans la fourchette haute des montres accessibles présentées par La Petite Trotteuse. Et elle est aussi dans la fourchette haute de la marque William L. 1985.
Le boitier
Cette WL Racing est dotée d’un boitier de 41mm de diamètre pour 16,5mm d’épaisseur. Son gabarit “moyennement compact” la destine donc aux poignets plutôt “larges”.
Ceci étant dit, ce sont des mensurations classiques pour un chrono masculin actuel.
Visuellement, ce boitier est plutôt sobre, avec sa forme cylindrique et son revêtement DLC noir. Le DLC signifie “Diamond-Like Carbon”. C’est une technique de revêtement par dépôt au laser, qui mélange carbone et diamant. La dureté est ainsi bien supérieure au PVD très souvent utilisé dans l’horlogerie. Le DLC offre aussi un rendu de couleur qui oscille entre le gris anthracite et le noir profond.
J’apprécie beaucoup sa teinte, et il respire la qualité.
Sur le côté droit, on trouve les deux poussoirs pour le chrono, et la couronne de réglage, gravée du logo WL. Elle est simple et classique, rien de très innovant ici.
Le fond de la montre est en saphir (donc transparent) et permet de voir une belle partie du mouvement automatique. On trouve autour du fond vissé les inscriptions “ordinaires”, comme l’étanchéité, le mouvement, le verre saphir, et l’assemblage en France.
Son étanchéité est de 10ATM (100m) ce qui est parfaitement suffisant pour une utilisation au quotidien, même sous la douche ou dans le bain.
Le cadran
Cette “Racing” affiche l’heure sur un cadran à la fois chargé et simple, un peu à cheval sur deux mondes différents. La sobriété d’une montre habillée, et la sportivité d’un chrono de course.
Et malheureusement, à part sur la version avec bracelet en silicone, je trouve qu’on ne retrouve pas assez l’esprit “Racing” que la montre porte comme nom.
En effet, pour moi, une montre dite “de course” doit afficher des couleurs dynamiques, comme le rouge, le jaune… Elle doit aussi disposer d’un chrono, et d’un aspect assez “technique”.
Encore une fois, je retrouve cet aspect uniquement sur la version au bracelet en silicone. Et elle est presque trop sage.
Les versions au bracelet métal sont très jolies, raffinées, et élégantes. C’est très bien, ce sont deux superbes montres mais qui ne jouent pas suffisamment la carte du racing.
En terme de lisibilité, des index en métal chromé gris prennent place à chaque heure, les aiguilles ont une forme très travaillée (qui me rappelle celles des CODE41).
Un dateur est visible à 4h30 dans un petit guichet discret. On aperçoit d’ailleurs la totalité du disque sur le cadran, dans un fond blanc très légèrement transparent.
Les compteurs du chrono sont à 6h et 9h, et sont habillés d’un cerclage métallique rouge. La petite trotteuse est logée à 3h, elle aussi dans un petit cercle rouge.
Une échelle tachymétrique fait le tour du cadran, le logo WL est à 12h, et la mention “assemblé en France” est à 6h.
Pour résumer, c’est un cadran bien équilibré, bien travaillé et lisible. Je regrette simplement son manque d’agressivité et de sportivité, pour une montre s’appelant “Racing”.
Le bracelet
Comme j’en ai parlé juste avant vous n’êtes pas surpris, cette Racing est proposée avec deux bracelets au choix : un silicone noir, et un métal (noir ou gris).
Les bracelets mesurent 20mm à l’entrecorne, et se ferment grâce à une boucle déployante. Leur ajustement est aisé, mais celui en silicone doit être coupé (oui oui) pour s’adapter à la taille du poignet.
Cette manipulation se fait sans difficulté, mais elle est génératrice d’une petite pointe de stress… Je n’avais jusque là jamais coupé le bracelet d’une montre !
Ils sont très confortables, n’épilent pas les bras, et sont facilement ajustables. Je vous conseille, si vous n’êtes pas équipés d’outils adaptés, de vous diriger vers un bijoutier/horloger proche de chez vous pour faire régler le bracelet.
Le mouvement
Cette WL Racing utilise un mouvement du fabricant japonais Seiko, de la gamme TMI, le calibre NE88A.
La série NE est la plus “haut de gamme” de Seiko, qui a vu le jour en 2014. Elle fait partie de leur gamme Premium Mechanical, avec notamment une finition plus fine et une plus grande précision que les autres séries.
Ce calibre offre 45 heures de réserve de marche, peut être remonté à la couronne, et offre 3 complications : un chrono, une seconde centrale, et un dateur.
Notez que les montres concurrentes qui utilisent ce mouvement sont souvent au delà des 1000€, comme la Lip Rally Chronograph.
Le packaging
La montre est livrée dans une jolie boite, robuste et bien finie. Je préfère ne pas vous la montrer, puisque la version que j’ai n’est pas la version finale.
J’ai reçu la montre dans un packaging prototype, il sera donc légèrement différent dans sa version finale.
La montre est bien protégée et présentée, mais j’aurais préféré un packaging plus utile, comme une marmotte ou une pochette.
Conclusion
Pour cette nouvelle collection Racing, William L. 1985 affiche son nouveau nom et logo, réduit à “WL”.
La montre est très jolie, elle mélange sobriété, élégance et sportivité. Néanmoins, j’aurais aimé qu’elle soit un peu plus agressive et sportive. Je trouve qu’elle joue trop la sagesse et la discrétion, pour une montre qui est sensée rappeler le monde de la course.
Cette Racing est une très bonne montre, dotée d’un excellent mouvement, agréable à porter, à regarder, et à utiliser au quotidien.
Elle est vendue à un tarif qui la place dans la fourchette haute des montres accessibles, à savoir 949€.
Pour ce prix, vous aurez une montre séduisante, dont la marque a fait ses preuves dans le “moins cher”, et qui est très appréciée.
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