Quand on parle du lien entre horlogerie et automobile, on est très vite intéressé, et tenté… En tout cas.. c’est mon cas !
Dan Henry est une marque qui est désormais connue. Ils ont créé des montres très réussies, soignées, inspirées de périodes marquantes de l’horlogerie, des années 30 aux années 70. Personnellement, je suis toujours aussi ravi de passer à mon poignet la 1972, la 1939, ou la 1964…
Quand j’ai découvert la 1962 (qui ne vient pas de sortir, elle date de Juillet 2019), j’ai tout de suite été sous le charme. On retrouve la pate stylistique de Dan Henry, associé à un design très connu et populaire : le schéma “Panda”.
Comme pour toutes les Dan Henry, son prix est contenu, avec un look très convaincant, et, je n’en doute pas, une qualité largement au niveau.
La marque
Dan Henry est une marque lancée par un collectionneur brésilien du même nom.
Son idée, au départ, était de retracer l’histoire de l’horlogerie à travers son site “timeline.watch“. Ce site peut d’ailleurs aujourd’hui faire office de bible pour tout fan d’horlogerie.
La marque sort désormais une montre par an, environ. Le succès est toujours au rendez-vous, puisque les montres ont la capacité à très vite convaincre un large public.
La 1972 était, par exemple, à la base destinée à une petite production, puis, suite à une grande demande, s’est retrouvée en vente pour le grand public.
Dan Henry est une marque plutôt discrète dans leur communication, avec quelques 27000 abonnés sur leurs réseaux sociaux, et des publications régulières mais pas assomantes.
Chaque modèle porte comme nom une année, qu’elle représente en terme de style.
Cette 1962 représente donc… l’année 1962 🙂
La montre
La 1962 est un chrono qui rend hommage au monde de la course automobile, et à ses pilotes.
Elle a été dessinée dans l’idée de rappeler les lignes classiques des chronographes des années 60, avec une lunette tachymétrique, et des sous-cadrans à 3h, 6h et 9h.
On ne peut nier qu’elle rappelle la Omega Speedmaster, surtout en terme de placement des éléments, et de look global. Ce n’est absolument pas une copie, mais le petit rappel se remarque.
Elle est déclinée en 3 couleurs : panda, reverse-panda, et bleu. J’ai opté pour cette dernière, puisque je la trouvais lumineuse, originale, et bien associée avec le bracelet marron.
C’est une montre vendue à 270$, avec ou sans date, c’est au choix!
Le boitier
Cette 1962 dispose d’un boitier plutôt compact et léger, avec 39mm de diamètre et 57 grammes sur la balance. Son épaisseur de 13,5mm est finalement assez faible, d’autant plus que le verre est fortement bombé, et qu’il représente environ 3-4mm de cette mesure…
Le revêtement est quasiment entièrement poli (sauf les flancs du boitier qui sont brossés), et offre donc de jolis jeux de reflets. La montre n’est pour autant pas clinquante, avec un aspect plutôt chic-sportif, qui correspond bien à l’ADN des chronos de sport.
On trouve deux boutons poussoirs à 2h et 4h, ainsi qu’une couronne de réglage, décorée du logo DH, à 3h. L’utilisation de ces éléments se fait sans difficulté, et avec précision.
Sur la face avant du boitier, on trouve une lunette graduée d’une échelle de tachymètre sur fond bleu. Le rendu est très séduisant. J’aime beaucoup la rupture entre l’arrondi du verre, et le plat de cette lunette.
Le dos de la montre vissé est décoré d’une estampe représentant une Maserati Tipo 60 (la Birdcage pour les connaisseurs), une icône de la course automobile de l’époque.
On trouve aussi, toujours sur le fond, le numéro de série individuel, puisque la montre est en série limitée de 1962 exemplaires.
L’entrecorne est de 20mm, ce qui vous permettra de changer facilement de bracelet, si ceux d’origine ne vous conviennent pas.
L’étanchéité est de 5ATM (50m), ce qui est plutôt ordinaire sur ce type de montre.
Le cadran
Ce cadran affiche une excellente lisibilité, notamment grâce à des indexes horaires précis, lisibles, et, qui plus est, jolis. Chaque baton est argenté, et décoré d’une pointe orange.
On trouve aussi un chemin de fer qui fait le tour du cadran, et qui affiche toutes les graduations nécessaires à une lecture précise de l’heure, et du chrono.
Les aiguilles sont plutôt épaisses, leurs longueurs sont bien différentes, et la trotteuse du chrono est fine et colorée. Le bleu foncé du fond du cadran est très joli, il affiche des teintes légèrement variées suivant la lumière, pour un rendu toujours séduisant et lisible.
On trouve à 3h un affichage de l’heure active en format 24h, à 6h c’est la trotteuse, et à 9h, la mesure sur 60 minutes du chrono.
Les détails sont extrêmement soignés, précis, et la lisibilité est excellente. Le choix des couleurs est très juste, ce qui ajoute de la luminosité et un peu de gaieté.
La lisibilité est aussi excellente, que ce soit en milieu sombre ou en plein soleil. Notez que toutes les aiguilles sont luminescentes, ainsi que les petits carrés oranges à chaque index. C’est très, très joli.
Le mouvement
Dan Henry a fait un choix très actuel et moderne en optant pour un mécanisme meca-quartz.
C’est un Seiko VK63 qui anime ainsi les aiguilles.
L’intérêt de la partie mécanique est pour le chrono, puisque sa trotteuse aura ainsi un déplacement fluide, et la remise à zéro est instantanée, comme sur une montre 100% mécanique.
C’est la partie quartz qui assurera le maintient de l’heure, grace à une pile.
C’est donc une montre à quartz, dont le chrono est mécanique, lui-même alimenté par le quartz. Compliqué, mais pas tant que ça 🙂
Le bracelet
La 1962 est livrée avec deux bracelets en cuir. Le premier est bleu, quasiment le même bleu que le cadran, et le second est marron type “camel”. C’est un brun clair, presque caramélisé, qui tire sur le orange.
Les deux ont une qualité équivalente, c’est à dire très bonne. Les coutures sont propres, les collages aussi, et les boucles ardillon sont gravées du logo de la marque.
Leur confort est parfait, le cuir étant assez souple pour épouser le poignet, mais pas trop pour donner une impression de faiblesse. Les perforations sont suffisamment nombreuses pour assurer un réglage précis.
La largeur de 20mm permettra de changer simplement de bracelet, si vous souhaitez opter pour un modèle différent.
Les deux bracelets sont dotés de pompes d’attache rapide, qui permettent un changement quasiment instantané.
Pour résumer, ils sont tout bonnement très bien. Confortables, jolis, bien finis, et qualitatifs. Certes, ce n’est pas du cuir pleine fleur, mais ce n’est pas non plus une montre à 1000€ !
Le packaging
Cette 1962 est livrée avec un watch roll (une marmotte), elle même logée dans une boite en plastique cylindrique.
La boite permet de protéger le tout pour le transport, mais n’aura pas tellement d’utilité ensuite. Par contre, la marmotte est très agréable.
Le tissus extérieur est gris, et la bordure en cuir noir et rappelée avec un empiècement à l’intérieur, qui permet de maintenir 3 montres.
Une corde en coton plat (type lacet) permet de maintenir la pochette fermée.
C’est un packaging esthétique, et surtout très utile. Pour partir en weekend, vous pourrez emmener 3 montres de manière sécurisée. J’adore !
Conclusion
Da Henry m’avait déjà séduit à plusieurs reprises, à chaque test.
Cette 1962 n’est pas une exception, puisqu’elle est tout aussi agréable que les autres modèles de la marque.
Le look est simple, élégant, sportif et chic. Les finitions sont parfaites, le packaging séduisant, et la montre confortable au poignet.
Le fait qu’elle soit déclinée en 3 coloris et avec deux bracelets livrés est un très bon argument de vente, et donc d’achat !
Pour 270$ vous aurez une montre très agréable, jolie, et qui devrait vous plaire pour un long moment.
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