La manufacture Ultra a été fondée en 1949 par Pierre Maillardet dans le Doubs, à Morteau.
Cette entreprise a été inspirée par le travail de Henri Maillardets, le partenaire de Jacquet-Droz, dont je vous ai déjà parlé ici.
L’ambition de Pierre le conduit à racheter l’entreprise Geismar en 1937 à Besancon dans le moulin de Tarragnoz.
Leurs mouvements sont manufacture, c’est à dire fabriqués par le constructeur lui-même. A une époque ou les marques optent pour le Japon ou la Suisse, c’est un joli prestige de fabriquer ses propres mécanismes.
La Superautomatic a un vrai look vintage, directement puisé dans les origines de la marque. Cette réédition de 2016 est un hommage à l’année de création du modèle, 1949.
Le boitier de 38mm cache un mécanisme automatique Ultra 803, basé sur un Seiko NH15. J’ai un peu de mal à comprendre du coup en quoi le mouvement est “manufacture”, mais bon…
La réserve de marche de assurera une bonne précision pendant 42h. Le bracelet en imprimé crocodile lui renforce son look vintage, tout comme son cadran soleillé et dômé.
Le verre de la montre est en Hesalite, un matériaux proche du plexiglass. Il est donc rayable, mais se polira facilement.