Vous commencez à connaître La Petite Trotteuse, et vous avez peut-être remarqué que les tests sont de plus en plus nombreux, et c’est très bien comme ça.
Je m’amuse beaucoup à les écrire, c’est dans ce type d’article que je peux vraiment écrire des commentaires pointus, et prendre le temps de bien tout vous expliquer.
Bref, pour cette nouvelle review je vous propose de découvrir la première montre française sur LPT, qui est de la marque Oxygen Legend.
Je suis assez adepte du simple fait de vous montrer des réalisations françaises, bien que souvent, elles ne soient pas vraiment à 100% françaises. C’est le cas ici, mais vous allez voir que ce n’est pas un problème.
Commercialisée au prix de 179€, cette montre à quartz se veut très habillée, élégante, et rétro.
Le test, c’est maintenant !
Oxygen Legend, une marque parisienne
Cette marque n’est pas toute jeune, puisqu’elle a été fondée en 1950 et commercialisait des montres dédiées à la plongée.
Bien que leurs montres étaient de qualité remarquable, la marque tombe un peu dans l’oubli jusqu’en 1998. C’est le groupe Parisot qui relance la marque, puis Citime en 2003, où elle connait une belle notoriété. Ce qui est étonnant, c’est que pendant 8 ans cette marque était commercialisée uniquement à bord des avions de ligne, notamment chez Air France. Ce sont ces 8 ans qui ont relancé la marque et lui ont apporté une belle notoriété.
La collection Exchange lancée en 2011 remet au goût du jour le bracelet NATO, un peu tombé dans les abîmes de la mode, et ce vif succès persiste puisque ce modèle est toujours en vente.
C’est récemment (en 2016) que la collection Legend voit le jour, rue du Faubourg Saint Honoré à Paris.
Cette gamme rassemble plusieurs modèles, typés sport ou plongée, mais surtout un modèle, celui que je vous propose de découvrir, modèle résolument élégant.
Baptisé City, cette montre rappelle les montres des années 50 et 60, avec un design très fin, et une construction délicatement solide.
Elle est produite en série limitée de 888 exemplaires, et je vous propose de découvrir le numéro 92.
Pourquoi 888 exemplaires ? Simplement parce que le 8 est un chiffre porte bonheur dans de nombreuses cultures…
La montre
Venons-en au fait, la montre.
Cette City 40 Mario est une montre élégante, fine, qui rappelle très fortement les icônes horlogères du milieu du 20e siècle.
Mon grand père possédait un modèle proche de celui-ci, mais réellement ancien. Cette montre à quartz est commercialisée à 179€, un prix plutôt honnête à première vue, et qui va se révéler très honnête, vous allez voir.
La gamme City 40 est déclinée en plusieurs coloris, vous aurez ainsi le choix entre un boitier argenté ou doré, et entre trois cadrans (noir, gris ou bleu), ainsi qu’entre 3 choix de bracelet (noir, marron, camel).
J’ai opté pour le modèle à fond gris, au bracelet camel et au boitier argenté. C’est pour moi la plus facile à porter, et c’est simplement celle qui m’a le plus attiré.
Découvrons-la maintenant en détails !
Le boitier
Il n’y a pas grand chose à dire sur le boitier. Il est très simple, son toucher très lisse est plaisant, et ses formes arrondies le rendent très facile à porter.
Le boitier est en acier inoxydable, il mesure 39,5mm (presque 40mm, on va pas chipoter) et il est très très brillant. Attention, je ne dis pas qu’elle fait bling-bling, loin de là, mais elle reflète bien la lumière.
Son revêtement chromé sait plutôt bien éviter les traces de doigts, et c’est très bien comme ça.
La couronne de réglage est plutôt grande mais peu épaisse. Elle s’utilise très simplement, d’autant plus qu’elle ne permet de régler que l’heure : la montre n’a aucune complication, elle n’affiche que les 3 aiguilles de l’heure, la minute, et une petite seconde à 6h.
Le fond clippé est solidement attaché, et est gravé du numéro de la montre, et des diverses informations “classiques”.
Le verre est en acrylique, un matériaux aujourd’hui peu utilisé mais extrêmement léger et facilement polissable.
Le cadran
Le cadran est le coeur (visuel) de la montre.
Sur cette City 40 Mario, il est teinté d’un gris métallisé très joli, qui permet à la fois un bon contraste, et de ne pas rendre la montre trop clinquante, comme ça aurait été le cas avec un fond blanc.
Il paraît un peu nacré, ou tout du moins il n’est pas lisse. La fine texture brossée est du plus bel effet.
Les indexes sont discrets mais voyants, surtout que la marque a ajouté de légers points à 12, 3, 6 et 9h. Des indexes numériques sont aussi présents pour les heures, et pour les quarts d’heures.
La petite seconde est placée dans un compteur teinté dans un gris légèrement plus clair, sans bordure, qui permet de bien la distinguer. Les petits indexes de ce compteur sont discrets eux aussi mais permettent une lecture facile.
Les indexes à 12, 3, 6 et 9h sont dorés, ce qui permet de bien re-situer les pôles de l’heure (comprenez par là qu’on remarque instantanément l’orientation de la montre).
Les aiguilles en or rose sont très jolies, et sont à la fois discrètes et remarquables. Elles reflètent bien la lumière, mais n’ont pas d’effet miroir gênant. Les aiguilles sont biseautées et taillées en pointe fléchée.
La lecture est excellente, aussi bien en basse luminosité qu’en plein soleil.
Le bracelet
Le bracelet est l’organe qui va jouer sur 80% du confort. Souvent, sur des montres à “petit prix”, les bracelets sont constitués d’une structure cartonnée, peinte ou recouverte d’une fine couche de cuir (parfois véritable, parfois pas).
Ici, on a affaire à un des bracelets les plus qualitatifs que j’ai eu l’occasion de tester sur une montre. Attention, je ne parle pas des bracelets achetés “à côté”, mais bien des bracelets d’usine, ceux fournis avec les montres.
Tous les bracelets en cuir de la marque sont réalisés à la main à partir de peaux provenant des meilleures tanneries italiennes. On sent la qualité, et la justesse de l’assemblage est impressionnante.
Les mentions à l’arrière de ce bracelet sont nombreuses et très lisibles, ce qui vous permettra de ne pas utiliser votre loupe…
Le bracelet est confortable, s’ajuste facilement, et paraît robuste. Sur ce point, je vous en dirais plus plus tard !
Le mouvement
Comme beaucoup de marques, Oxygen a choisi d’utiliser un mécanisme d’ailleurs, et a choisi un Seiko VD78. C’est une valeur sûre, d’autant plus que Seiko a largement fait ses preuves.
La longévité est assurée, tout comme la précision et la justesse.
Le packaging
Je ne vais pas m’attarder sur le packaging, simplement parce que j’ai reçu la montre sans (un accord commun avec la marque).
La City 40 est livrée dans un écrin bleu marine, en carton très épais, suffisamment rassurante pour assurer un transport sécurisé.
La montre est attachée sur un petit coussin rigide beige.
Conclusion
Oxygen Legend est une marque historique, qui a su tirer profit des erreurs du passé.
La City 40 est une excellente valeur si vous cherchez une montre abordable, vintage, et élégante.
Elle est à la fois discrète et remarquable, avec l’emploi de matériaux de qualité, et un bracelet remarquable.
Sa légèreté, sa finesse et son petit gabarit vous permettront de la porter de longues heures sans qu’elle ne vous gêne. Elle sera très bien adaptée aux tenues habillées mais pourra aussi s’associer sans problème avec un t-shirt plus simple.
Vous pouvez vous la procurer ici !
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| Les plus | Les moins |
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BOITIER |
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CADRAN |
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| Taille : 39,5mm. Epaisseur : 11,5mm. Matière : acier inoxydable. Verre : acrylique. |
Couleur du cadran : gris, aiguilles or rose. Affichage : analogique. Complication : aucune. |
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BRACELET |
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MOUVEMENT |
| Matière du bracelet : cuir. Largeur du bracelet : 20mm. Type : boucle ardillon. Couleurs du bracelet : marron “camel”. |
Type de mouvement : quartz. Marque : Seiko VD78. |
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