Lorsque l’on achète une tocante, on fait souvent attention à son style et son prix, mais le mécanisme peut aussi être un critère de choix, même dans les montres à prix contenu.
Explications !
Les types de mécanismes
La mécanique
Les montres mécaniques sont les plus anciennes.
Celles-ci ne contiennent aucune pile, mais un mécanisme qu’il faut charger en énergie en remontant la montre.
Les goussets anciens que l’on connait sont pour la plupart des mécaniques, que l’on doit remonter fréquemment.
Le mécanisme de remontage permet de tendre un ressort qui, en se détendant, entraînera le mouvement des aiguilles.
Par exemple, la Luch que nous avons doit être remontée tous les jours.
L’autonomie d’une montre mécanique, aussi nommée réserve, varie en fonction du niveau de gamme de la montre.
Plus la qualité est au rendez-vous, plus la réserve sera importante.
Une montre mécanique est peu précise, elle peut perdre jusqu’à 1 minute par jour, pour des montres bas de gamme.
La mécanique automatique
Il s’agit d’un type de montre proche de la mécanique à remontage manuel, mais en plus sophistiqué et donc plus coûteux pour un même niveau de gamme.
Le fonctionnement est assez simple. Un poids en métal, appelé “masselotte” tourne sur un pivot, et permet de réarmer le ressort de la montre tout en la portant.
Le mécanisme permet ainsi d’avoir une autonomie correcte, qui dépend du temps de portage de la montre.
Une montre automatique demande à être portée fréquemment, sans quoi l’huile et le mécanisme pourrait se gripper et se bloquer.
Dans le cas où les personnes possèdent plusieurs montres automatiques ou ne les portent pas tous les jours, il existe des tourne-montre ou “remontoir” électriques.
Une montre automatique plait aux amateurs d’horlogerie mais est moins précise qu’une montre Quartz.
La montre à quartz
Les montres poignet à quartz sont relativement récentes puisqu’elles sont apparues en 1967.
Le quartz est un minéral qui, agité par des pulsions d’électricité, crée des vibrations mécaniques.
On obtient ainsi une oscillation électrique qui atteint une fréquence de 32768 Hertz, soit plus de 32000 vibrations par seconde. On est loin des vibrations d’une machine à laver…
Ces vibrations sont à l’origine du mouvement des aiguilles d’une montre.
Ce type de tocante fonctionne donc avec une pile qui délivre très régulièrement des chocs électriques à la surface du cristal.
L’avantage d’une montre à quartz est sans aucun doute sa précision, puisque les experts s’accordent sur le fait qu’elles ne perdent qu’une seconde… tous les 6 ans…
Autres mouvements
Le Seiko Springdrive
D’autres mouvement sophistiqués existent, comme le Seiko Springdrive, qui a la particularité de rendre le mouvement de l’aiguille des secondes très fluide.
Les complications
Une complication est une fonction autre que l’heure, la minute ou la seconde.
Certains fonctions peuvent être très spéciales, comme l’affichage de la phase de lune ou du quantième perpétuel, mais aussi plus simples et utiles comme le chronographe.
Quand on parle de complications, on fait souvent référence à la haute horlogerie.
Les complications plus banales comme le chronomètre sont souvent assimilées à de simples fonctionnalités.
Les tourbillons
Un tourbillon (ou cage tournante) est une complication horlogère extrêmement complexe à réaliser, et c’est d’ailleurs pourquoi elle n’est présente que sur très peu de montres.
Cette complication permet en fait d’améliorer la précision des montres mécaniques en contrebalançant les vibrations.
Ces tourbillons sont souvent utilisés à des fins plus esthétiques que “utiles”.
On oublie certainement des mécanismes ou des fonctionnalités. Néanmoins, cet article fait office de base et sera complété au fur et à mesure.
N’hésitez pas toutefois à nous contacter pour signaler un manque d’information.
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