Test : Luch monoaiguille

Dans le cadre du développement de La petite trotteuse, nous nous sommes procurés une montre Luch chez boutique-vintage.

Notre testeur la porte depuis 2 semaines. Voici son avis.

La montre

Quand on parle montre, on pense souvent à la Suisse, l’Allemagne, ou la France… Mais cette petite beauté est fabriquée en Biélorussie.

La Luch est une montre mécanique à remontage manuel. Entendez par là qu’il s’agit d’un boitier sans pile, à l’ancienne, qui fonctionne comme les montres à gousset d’époque, et qu’il faut donc remonter.

Mais là n’est pas sa seule particularité puisque celle-ci ne dispose que d’une seule aiguille !

Et oui, ça étonne, mais effectivement, le minimalisme est ici de rigueur, avec un cadran rond très simple, et une seule grande aiguille qui indique à la fois l’heure et la minute.

Comment ça fonctionne vous dites ?

C’est simple, l’aiguille est assez longue et les graduations sont nombreuses. Ainsi la lecture de l’heure se fait en un clin d’œil, puisque l’aiguille se place de manière précise, et indique donc l’heure… Ce n’est pas plus compliqué que ça !

Les graduations entre les heures sont nombreuses, chaque intervalle est divisé en 4 parties elles même divisées en 5 parties… pour les 5 minutes !

Elle est montée sur un bracelet “Nato” en nylon de 20mm, propose un cadran de 37mm tout compris, et 7mm d’épaisseur.

Elle est proposée en vente à 69€, mais en a-t-on pour notre argent ? On vous répond.

A l’utilisation

Le bracelet Nato est relativement fin, mais n’a pas fléchi une seule fois durant nos deux semaines d’utilisation. La montre est très légère, et relativement confortable, même si le bracelet aurait pu être plus doux sur les bords.

La lecture de l’heure étonne au début, mais n’est pas plus difficile que les montres “classiques”… Autrement dit, on apprend vite !

Au bout d’un certain temps, on apprécie même le fait de n’avoir qu’une seule aiguille, puisque la lecture de l’heure est instantanée et le look est ainsi très épuré.

Le boitier argent chromé est plaisant lui aussi, à voir à la longue si le “brillant” ne s’écaille pas.

Puisqu’elle est à remontage manuel, il faut tourner le bouton poussoir tous les matins pour éviter qu’elle ne se dérègle. La boutique en ligne annonce une réserve (autonomie) de 38h, mais la notre tourne plutôt autour des 24h…

La précision est relative, puisque la montre perd plus ou moins 1 minute par jour… Mais à ce prix (69€), ce n’est pas vraiment gênant.

En conclusion

Au final, après ces deux semaines, on peut dire que la Luch nous plaît. Elle est petite, discrète, très légère, et intrigue bien les collègues. A ce prix, aucune raison de se priver !

Il faudra peut-être envisager le changement du bracelet quelques mois après l’achat, mais cela dépend de l’utilisateur.

Elle est commercialisée avec des bracelets nato noir, gris, beige ou kaki. Une version cuir existe aussi, mais est peu flatteuse sur les photos produit.

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