Test : Arpiem Tribute, édition TBML

Dans le monde des montres à prix accessible prennent place beaucoup de catégories différentes. Entre les montres militaires, les sportives et les plus classiques, il est parfois difficile de se faire une place.
Mais les montres automobiles, elles, ont la capacité de déclencher des passions, et parfois même de convaincre avant même qu’elles ne soient en vente.

C’est le cas pour cette Arpiem Tribute, que je vous présente ici.

Quand la marque Arpiem m’a contacté pour que je présente la montre sur La Petite Trotteuse, j’ai été très séduit, et ce, rapidement.

Notez que la montre que vous découvrez ici est un prototype finalisé. Certains micro-détails pourraient changer, mais logiquement le rendu est à 100% prêt.

 

La marque

Pour l’instant, la marque Arpiem n’a aucune réputation, puisqu’elle vient d’émerger des idées de Vincent Repoux, amoureux du sport automobile des années 60.

Pour reprendre ses mots, « ses émotions sont principalement liées aux sons, aux formes, aux odeurs et aux couleurs, faisant de lui un adepte de la période romantique des compétitions des années 60 et 70 ».

Rien qu’ici, vous comprenez rapidement où il veut en venir, avec une collection de montres qui rend hommage à cette période où les pilotes tels que Ayrton Senna était à peine né. La période des Gentlemen Driver tel que Stirling Moss est donc ici illustrée, à travers une gamme de 4 chronos « racing ».

C’est à 57 ans que Vincent Repoux se lance dans cette aventure, mais avec la motivation d’un jeune de 22. Avec ses années d’expérience et de passion pour l’automobile, vous imaginez bien que le rendu est travaillé, et que son idée est prête.

 

La montre

Arpiem sort pour l’instant un unique modèle, baptisé « Tribute ». Cette montre est déclinée en 4 versions, toutes faisant référence à des personnalités automobiles des années 60.

Ces chronos ont donc un aspect vintage omniprésent, et sont travaillées pour être agréables au quotidien.
La TJW rend hommage à John Wyer, la TJC à Jim Clark, la TGH à Graham Hill et la TBML, celle que vous découvrez ici, rappelle à quel point le pilote Bruce Mac Laren a su s’imposer sur les circuits.

C’est une montre plutôt destinée aux hommes de part ses dimensions, mais qui peut évidemment être portée sur un poignet féminin, plus fin. Vendue à 179€ sur le Kickstarter puis 269€ par la suite, elle se situe clairement dans une gamme de prix vraiment accessible, et je pense très sincérement qu’elle aura un succès mérité.

A l’heure où j’écris ces lignes, la campagne Kickstarter est déjà bien avancée, avec un financement à plus de 15000€ sur les 17000€ demandés !

 

Le boitier

Cette Arpiem Tribute TBML arbore un boitier circulaire de 41mm de diamètre, pour 12,5mm d’épaisseur. Elle est donc dans un gabarit plutôt actuel, et ses proportions sont bien agréables.

Evidemment, le boitier est en acier 316L (c’est le meilleur rapport qualité prix possible), et il est fermé par un verre bombé minéral, « qualité saphir ». Entendez par là qu’il est résistant, et qualitatif au toucher.

Avec une étanchéité de 5ATM, pas question de faire de la plongée, il faudra vous limiter à la douche. En même temps, je ne pense pas que cette faible résistance à l’eau soit un problème.

En ce qui concerne l’aspect visuel, le boitier est entièrement poli (brillant) et une petite lunette noire métallisée vient se placer sur la face avant.
Cette lunette est gravée d’une échelle tachymétrique. Je trouve d’ailleurs que la gravure n’est pas assez profonde, et je pense que les très fines décorations blanches vont perdre de leur visibilité avec le temps.

On trouve 3 boutons, dont la couronne de réglage qui est classique et facile d’utilisation (et gravée du logo Arpiem), le bouton d’arrêt du chrono, et le bouton de démarrage de celui-ci, décoré d’un liseré orange rappelant le cadran. Joli !

Le dessous du boitier est plutôt basique, il est vissé et décoré du logo de la marque en son centre, et des mentions habituelles : mouvement, marque, référence, étanchéité.

 

Le cadran

Comme sur la plupart des montres, c’est le cadran qui est la zone la plus « simple et logique » pour s’exprimer.
Ici, pour cette TBML, Arpiem a choisi d’utiliser des couleurs plutôt sombres avec un fond gris très foncé, et dynamiques avec des touches de orange qui sont les bienvenues.

On remarque instantanément la présence des deux compteurs du chrono, de chaque côté du cadran. La forme de ces compteurs est originale, avec un méplat sur la partie basse. Cette forme me rappelle les volants des voitures de courses qui sont aujourd’hui souvent pourvues de cette découpe plate, permettant une meilleure prise en main.

Le fond de ces petits compteurs est contrasté, puisqu’il est dans un blanc crème très bien choisi. La pointe des aiguilles est cachée sur le bas, par le fond du cadran noir. Le rendu est séduisant, et l’aspect fonctionnel est préservé.

C’est bien vu ! Leur forme rappelle celle du kiwi, un animal emblématique de la Nouvelle Zélande, que l’on trouvait sur les voitures du pilote Mac Laren.

Tout autour du cadran (ou presque, entre 8h et 4h) on remarque une découpe sur fond orangé, qui est du plus bel effet. Avec deux niveaux de coupe différents, cette décoration ajoute de la profondeur et de la couleur.

Sur le fond noir se situent les indexes horaires et minutes, ainsi qu’un petit chemin de fer pour améliorer la précision de la lecture. Les aiguilles sont pratiques, avec une luminescence centrale, et une trotteuse du chrono entièrement orange.
Cette TBML dispose aussi d’un dateur circulaire, placé à 6h. Il est un peu étriqué mais reste lisible sans problème.

Notez le sens du détail, avec un petit « 32 » en orange. Ce chiffre correspond à l’âge de la disparition du Bruce Mac Laren, pilote et constructeur dont ce modèle est inspiré. Pas très gai, mais bel hommage.

Ce cadran est donc bien dessiné, lisible, coloré mais pas trop, et vraiment agréable à regarder.

 

Le bracelet

La TBML est livrée avec un bracelet en silicone qui m’a (très honnêtement) un peu déçu.

Au niveau du confort, il n’y a rien à dire. La matière est plutôt douce, se place bien sur le poignet, et l’ajustement facile grâce à la boucle papillon gravée.

Mais le silicone est un peu poreux, et attire toutes les poussières qui oseront s’approcher de votre poignet. Ce qui fait qu’à la fin de la journée, vous avez un amas de poussière entre le bracelet et le boitier, qui de plus, n’est pas facile à nettoyer.

Visuellement, ce bracelet est (d’après mon humble avis) en dessous de ce que l’on attend pour une montre vintage, typée automobile. Le choix plus évident aurait été vers une version en cuir perforé, comme Arpiem propose sur ses autres modèles.

Rien de bien grave donc, mais j’envisagerais l’achat d’un second bracelet.

 

Le mouvement

Afin de rester dans une gamme de prix accessible, la marque fait le choix du quartz pour alimenter sa montre. Il est évident qu’un mécanisme mécanique capable d’afficher autant de données aurait coûté bien plus cher.

C’est tout de même un mouvement suisse qui a été choisi, le Ronda Z50.
Il est capable d’afficher l’heure, la minute, une petite trotteuse, ainsi que le chrono (trotteuse + compteur des minutes).

 

Le packaging

Arpiem livre ses montres dans une boite métallique typée « flightcase ».

Le rendu proposé est séduisant, avec une boite plutôt compacte et très résistante, qui pourra servir à nouveau pour voyager avec une de vos montres.

La version que j’ai reçu étant un prototype, la boite n’est pas encore finalisée, et je préfère donc ne pas trop vous en parler. Il faudra voir la version finale 😉

 

Conclusion

Arpiem est une nouvelle marque, lancée par un passionné d’automobile, et ça se sent !

On remarque rapidement le soin des détails, les hommages aux pilotes des années 50-60, et une envie de proposer un rendu à la fois sportif et élégant.

Cette TBML est une très bonne montre. Visuellement elle est séduisante, et au poignet, elle se révèle être très agréable. Elle souffre néanmoins d’un bracelet un peu en dessous de ce que l’on pourrait attendre et d’une lunette dont la gravure est un peu fine.

Toutefois, à 179€, elle rempli parfaitement son rôle de montre actuelle, avec un hommage vintage.

Avec le choix de plusieurs déclinaisons, Arpiem va aisément se faire une place dans le cercle déjà très large et prisé des montres à prix accessible.

 

Acheter la Arpiem Tribute ici
à 179€

 

Les plus
  • Cadran très réussi
  • Confort au poignet
  • Bonne lisibilité
  • Packaging soigné
  • Les différentes versions sont intéressantes

 

Les moins
  • Le bracelet manque un peu de soin
  • La gravure de la lunette supérieure est un peu trop fine

BOITIER
Taille : 41mm. Epaisseur : 12,5mm.
Matière : acier inoxydable 316L.
Verre : minéral.
Etanchéité : 5ATM.
CADRAN
Couleur du cadran : noir, détails oranges (existe dans d’autres coloris).
Affichage : analogique.
Luminescence : aiguilles.
Complication : date, chrono, tachymètre.
BRACELET
Matière du bracelet : silicone.
Largeur du bracelet : 20mm.
Type : boucle papillon gravée.
Couleur du bracelet : noir.
MOUVEMENT
Type de mouvement : quartz.
Marque : Ronda Z50.

 


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